La culture est transmise par la Socialisation (...)
[...] Une société n'existe que s'il y a de la cohésion sociale, du lien social. Si les étrangers viennent en trop grand nombre, la cohésion sociale baisse, c'est pourquoi le gouvernement va adopter une politique de gommage des particularismes culturels (phénomène d'assimilation). Le but de ce modèle assimilationniste est que les traits de la culture d'origine s'affaiblissent pour qu'ils soient remplacés par ceux de la culture d'accueil, cela pour éviter que les communautés se heurtent. Donc dans la sphère publique, les particularismes diminuent, la culture d'accueil prospère et la cohésion sociale augmente. [...]
[...] Ce modèle suppose une adaptation économique et sociale sans pour autant renoncer à ses spécificités culturelles : il entraîne donc le multiculturalisme. Le multiculturalisme consiste à considérer avec le même respect les autres cultures. Autrement dit, il consiste à reconnaître les minorités culturelles et à accorder les mêmes droits à tous quelle que soit l'appartenance ethnique. Dans la réalité, ces deux politiques se mélangent. Le multiculturalisme pose néanmoins le problème du communautarisme, c'est pourquoi l'Allemagne par exemple impose 8 ans de présence sur le territoire ans de travail environ et l'apprentissage de la langue allemande. [...]
[...] La culture est un terme polysémique, c'est pourquoi il est nécessaire de le définir. La culture est transmise par la Socialisation. I. Qu'est-ce que la culture ? A. La culture : un terme polysémique Le sens courant du mot culture Le terme culture vient du latin cultura qui désigne les pratiques culturales en agriculture. Par extension, à la Renaissance, on parle de culture du corps ou de l'esprit : tout comme on cultive la terre, on cultive un bel esprit. [...]
[...] On parle de sous-culture quand un groupe social adopte des normes, des valeurs, des pratiques particulières, tout en partageant la culture sociale d'une société. On distingue des sous-cultures de classe sociale (sous-culture ouvrière ou bourgeoise), de milieu géographique (sous-culture bretonne, corse, urbaine, rurale), d'âges (sous-culture jeune, senior). La contre-culture La contre-culture est un rejet global de tout ce qui constitue la société. Exemple : Mai 1968 : une sous-culture est devenue une contre-culture. Ce n'est pas la même chose que la marginalisation : lorsqu'il y a marginalisation, c'est la société qui rejette ou le groupe qui rejette). [...]
[...] C'est pour s'opposer à cette vision évolutionniste que les premiers anthropologues ont forgé une définition plus descriptive de la culture ou plutôt des cultures, le relativisme culturel. Pour eux, la culture désigne les manières de faire, de penser et d'agir. Donc la culture est l'ensemble des normes et des valeurs, des savoirs et des goûts, des manières de vivre et des pratiques partagées par un groupe et acquise pour une société. On passe de l'unicité de la culture à la reconnaissance de la diversité culturelle. [...]
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