Sociologie de la religion, Durkheim, Marx, Webber, rituels, croyances, solidarité organique, christianisme, confucianisme, action sociale, Mauss, protestantisme ascétique, capitalisme, Schwartz
Deux tendances de la sociologie de la religion existent : par les rites et les pratiques (Durkheim, Mauss), et par les valeurs et les croyances (Marx, Weber). Les rituels et croyances sont complémentaires et interdépendants, ils existent l'un par l'autre. Marx voit la religion comme expression, protestation et illusion.
C'est également l'opium du peuple et il distingue trois traits constitutifs de toute idéologie : l'expression d'une détresse réelle où la religion dénonce certaines choses, la protestation, et l'intervention contre cette détresse réelle qui a une dimension d'action pratique.
Le bonheur est illusoire, c'est l'opium du peuple et la religion est coûteuse, tout comme l'opium. L'Eglise est une structure parasitaire que les individus conservent à leurs dépens. Ainsi, sans utiliser le terme d'idéologie, Marx rapproche la religion de l'idéologie.
[...] Marx : religion comme opium du peuple 3 traits constitutifs de la religion et de toute idéologie : Expression d'une détresse réelle : la religion dénonce certaines choses. Protestation, intervention contre cette détresse réelle : dimension d'action pratique. Bonheur illusoire : opium du peuple⋄ la religion est coûteuse, tout comme l'opium. L'Eglise est une structure parasitaire que les individus conservent à leurs dépens. Sans utiliser le terme d'idéologie, Marx rapproche la religion de l'idéologie. Traduction vulgarisée : une idéologie est le reflet actif et inversé du monde réel. Ecole de Francfort : développement, reprise, prolongement de la théorie marxienne. [...]
[...] Protestantisme : version démagifiée du christianisme. Rapport du protestantisme et de l'idée du capitalisme : ascétisme et travail pour s'assurer le Salut. Calvinisme puritain : besoin de travailler beaucoup pour atteindre le Salut esprit du capitalisme. Idéal-type de l'éthique protestante et de la foi puritaine : plusieurs mouvements du protestantisme ascétique, calvinisme, piétisme, méthodisme, anabaptisme. Théologie puritaine : idée de confirmation, les individus ne savent pas s'ils sont élus ou réprouvés. Mais le croyant veut se considérer comme élu : il travaille sans relâche (ascétisme) pour atteindre la certitude d'atteindre le Salut, situation psychologique insupportable : doute constant du croyant. [...]
[...] Emancipation des individus et évolutions de la religion Passage à une solidarité organique : la religion ne disparaît pas, mais est reléguée à la sphère de l'individu elle devient une sphère sociale parmi d'autres. D'autres institutions assurent la fonction d'intégration à la place de la religion : politique, éducation . Evolution de la distinction entre sacré et profane : elle subsiste, mais désormais l'individu est célébré. L'approche wébérienne Max Weber, éléments biographiques Weber (1864-1920) ouvres majeures : L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme (1904-1905). L'éthique économique des religions mondiales (1915-1920). Économie et société (1921-1922). [...]
[...] Le tremblement de terre apparaît comme un signe divin et renforce les institutions religieuses. Il y a donc un renforcement de la religion et des autorités locales. Cela ne permet pas à une organisation communale et collégiale de la religion d'émerger : gouvernance coopérative et plus rationnelle, évêque - facilement remplacé par un conseil municipal bourgeois. Le pouvoir traditionnel ou charismatique ne s'efface alors au profit d'un pouvoir rationnel-légal que si les individus se sentent en mesure d'agir sur leur destin. [...]
[...] Indice de Gini et niveau de religiosité : Hollinger et Haller. Inégalités fortes : les pauvres ont un sentiment d'impuissance à l'ordre social et donc la religion est une manière d'affronter et ordre inégalitaire. USA : inégalités moyennes mais religion forte avec la concurrence des confessions et la faiblesse de l'Etat-Providence + inégalités sous-tend + religiosité. Approches contemporaines : étude de la sécularisation Sécularisation : perte de l'influence sociale de la religion, déclin censé traduire le passage de la tradition à la modernité pour Gauchet, la religion ne structure ni ne légitimise plus la société. [...]
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