En 1895, le sociologue français Emile Durkheim publiait les règles de la méthode sociologique. Dans un chapitre relatif à la distinction du normal et du pathologique, Durkheim affirme que le crime est un phénomène social naturel et normal. Pour lui, la normalité s'explique par la permanence du phénomène. En effet, le crime s'observe dans toutes les sociétés humaines.
Pour les plus initiés, il y a de quoi être un peu désabusé, tant par le tableau de la délinquance nationale que par celui de la délinquance plus locale. Mais le plus grand nombre trouvera ça plus banal que normal (...)
[...] Obscur signifie seulement sombre. Le propos n'est pas de faire un réquisitoire contre la position de l'Etat ou de la religion sur la question mais d'avancer des arguments. Un ouvrage de sociologie contemporaine, "l'amour le sexe et les catholiques", écrit par Frédéric Mounier, journaliste à la Croix, a suscité quelques critiques intéressantes. Parmi les commentaires qui ont accompagné la sortie de l'ouvrage, certains auteurs ont tenté de dresser les caractéristiques du discours de l'Eglise sur la sexualité. Deux grandes affirmations ressortent de ce commentaire : la première insiste sur le fait que la sexualité a deux dimensions, une dimension relationnelle (amour, amitié, différence entre homme et femme) et une dimension de la fécondité. [...]
[...] Au départ, dans la phase pré judiciaire, c'est plutôt le type inquisitoire qui domine à l'audience, c'est le système accusatoire qui revient : public, oral et contradictoire. E matière criminelle le jury de jugement est maintenu. D'après les spécialistes, ces deux codes présentaient des lacunes importantes, le code de procédure, d'instruction criminelle a même été jugé archaïque dès sa naissance. Le code pénal de 1810 est en réalité une construction juridique dominée par des règles abstraites et par certaines fictions. [...]
[...] Paragraphe 1 : les Conceptions idéologiques du droit pénal A. La doctrine positiviste de la fin du 19e siècle Cette doctrine prend naissance en Italie à partir des écrits de Lombroso auxquels il faut ajouter les écrits de Ferri et ceux de Rafael Garofalo. Ferri est le premier à utiliser l'expression sociologie criminelle et Garofalo est le premier à avoir utilisé le terme "criminologie". Ce courant italien a trouvé un certain écho en France en la personne de Lacassagne et des auteurs estiment que le délinquant est commandé par le déterminisme. [...]
[...] Il dénonçait ce qu'il nommait les "trois sœurs abusives" : prévention, individualisation et réinsertion. Au début des années 80, sortent quelques ouvrages "Justice en perdition par Soyer en 1982, dans cet ouvrage, il écrit ce qui n'avait pas été dit auparavant"Il faut oser punir", "seule la punition fera peut au candidat à la violence et rassurera les honnêtes gens", "La prison ne peut servir à rééduquer, elle ne peut servir qu'à neutraliser et à intimider". "Il faut terroriser les terroristes". [...]
[...] 3e comportement : l'attitude ritualiste : l'individu renonce plus ou moins aux buts mais continue de respecter les moyens légaux 4e comportement : l'évasion : l'individu renonce aux buts qu'il n'a pas pu atteindre et aux moyens qu'il a un moment respecté : attitude retraitiste. 5e comportement : l'attitude rebelle : l'individu refuse les buts et les moyens mais il veut en plus changer et institutionnaliser de nouveaux buts et de nouveaux moyens. Chapitre 3 : bref regard sur des facteurs criminogènes. Des deux chapitres précédents, il ressort assez nettement que les facteurs qui alimentent la délinquance ne peuvent être rattachés exclusivement ni à l'un ni à l'autre. [...]
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