Pourquoi la consommation est-elle un thème intéressant en sociologie ? C'est parce que l'on retrouve les modes de vie des individus à travers leur consommation. On retrouve une dimension symbolique de la consommation c'est-à-dire les goûts, les préférences des individus.
Ces goûts... qui sont nés non pas de nous même mais de la société qui nous incite à acheter, à porter... telle ou telle chose. De même pour les goûts musicaux : les différentes générations n'écoutent pas les mêmes musiques. Tout cela est socialement orienté puisque les goûts dépendent du milieu social qui détermine la consommation (...)
[...] ATTENTION aux choix des instruments d'observation ! Quand on choisis un critère d'évaluation on a des chances d'orienter le résultat vers celui que l'on souhaite. La moyennisation dépend des critères et de la temporalité retenue. Si on choisis une période longue on ne peut pas soutenir la thèse de l'homogénéisation. Si on regarde la moyennisation en fonction des instruments de mesure on constate un rapprochement des consommations selon la première loi d'Engel mais il y a toujours certaine spécificités (les ouvriers consomment toujours plus en alimentation). [...]
[...] Les nouvelles générations vont se détourner des valeurs matérielles au profit des services, des relations interpersonnels (MSN, facebook ) On constate une évolution de la consommation qui va dans ce sens : de plus en plus les budgets des ménages s'orientent vers les services plutôt que le matériel. La façon de consommer est plus proche de notre milieu social que de notre génération. La société de consommation ne pousserait pas vers la consommation mais vers la standardisation des produits. Unification ou différenciation des types de consommation ? [...]
[...] Pourquoi la consommation est un thème intéressant en sociologie ? C'est parce que l'on retrouve les modes de vie des individus à travers leur consommation. On retrouve une dimension symbolique de la consommation c'est- à-dire les goûts, les préférences des individus. Ces goûts qui sont nés non pas de nous même mais de la société qui nous incite à acheter, à porter tel ou tel chose. De même pour les goûts musicaux : les différentes générations n'écoutent pas les mêmes musiques. [...]
[...] Ernst Engel C'est un statisticien Allemand qui a étudié le budget des familles ouvrières. Il l'analyse post par post, c'est-à-dire l'éducation, les impôts, la santé. L'intérêt est de dégager une loi générale qui rend compte des dépenses des individus. Plus une famille est pauvre plus grande est la proportion de ses dépenses alimentaires Le constat fait par Engel est que la nourriture correspond à 61% du budget des familles les plus pauvres pour les classes moyennes et enfin 50% pour les familles aisées. De ce constat il en tire la loi ci-dessus. [...]
[...] Maurice Halbwachs Il réutilise ces travaux pour aborder la question des classes sociales. Il montre que la position sociale est en lien (corrélation) avec l'attitude de consommation. Il montre également qu'il existe une inertie (passivité) qui empêche la consommation de se modifier rapidement. En effet les individus ont l'habitude de tel ou tel produit et si leur salaire augmente ils mettront du temps avant de modifier leur consommation. Les goûts et préférences dépendent de la classe sociale. Les conditions de travail, les traditions locales, les valeurs morales font varier la consommation. [...]
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