Sociologie de l'art, Goodman, Mauss, Shusterman, Benjamin, Gavey, sociologie, art, image, arts figuratifs, arts abstraits, peintre, sculpteur, photographie, cinéma, Bourdieu, théâtre, Paris, littérature, beaux-arts, musique, danse contemporaine, usages sociaux, politiques des arts
Il faut se débarrasser de toutes ces personnes qui s'étalent dans les médias : chanteurs, stylistes, etc. Ce n'est pas parce qu'on se revendique artiste qu'on l'est. L'art s'oppose à la nature. L'art est quelque chose que les Hommes fabriquent, façonnent. Tout ce que font les Hommes est de l'ordre de l'art.
L. Strauss dit que la science est une représentation du monde qui est déductif, l'Homme représente le monde de manière réduite. On a une grande richesse en nous, mais on retiendra en nous la science faite des représentations objectives qui réduisent à ce que l'on veut voir. L'art fait un peu la même chose : réduit d'une autre manière. La sculpture ne permet que de voir les formes, pas de voix, de peau, etc.
Comme on n'a pas les moyens d'embrasser ce paysage devant nous, pas les moyens de rester tous les jours devant les paysages. Les peintres mettent à notre portée un paysage pour nous satisfaire. L'art est quelque chose qui imite le réel, se fait passer pour le réel.
L'art est quelque chose à condamner, sauf la musique qui est le plus pur des arts, le plus spirituel, car la musique n'imite rien elle est plus élevée.
[...] C'est le moment qui fait que seuls les artistes sont capables d'exprimer ce que fait un artiste, comme les sociologues, les médecins. On n'attend pas les verdicts du grand public, si on les chercher on n'est pas artiste, sociologues, philosophie. La logique du bourgeois du 19e siècle : « si ça a été acheté à tant d'exemplaires, c'est forcément bon ». Puisque tout le monde le fait, je vais le faire, suivre les autres. Alors que les artistes de l'art pour l'art sont dans une autre logique : « je veux qu'on m'apprécie pour ma qualité, et non pour ma quantité » « je ne veux pas me vendre à tout le monde ». [...]
[...] Mais a contrario, une image permet des choses que l'authentique ne permet pas. On peut voir des choses qui sont faites pour ne pas être vues. Elles permettent de voir les pyramides d'Égypte sans même y aller, etc. On peut voir des choses sans les avoir fréquentées. L'aura c'est ce qui disparaît lorsqu'une œuvre est reproduite. Du 13e au 19e siècle : - 13/14ème siècle : on n'achèterait pas une œuvre d'art pour la regarder, mais pour des raisons politiques, pour combler un espace, pour prier, pour décorer une église. [...]
[...] Il s'agissait d'imiter ce qu'on voyait. On ne dessine pas quelque chose qui n'existe pas dans la nature. Mais le problème c'est de savoir si ce qu'on imite existe vraiment. Ce qui était important c'était de schématiser la réalité, on prend une forme et on la schématise. Il fallait symboliser la réalité. Plus tard la Grèce va faire en sorte que l'objet ressemble de plus en plus à la réalité qu'il représente. Une représentation sera toujours une représentation, un schéma de la réalité et rien de plus, on n'arrivera jamais à rendre la texture de la peau, l'odeur d'un corps, le ton de la voix. [...]
[...] Qui retrouvait dans l'image ce que le prête leur avait dit. - Pragmatique : à défaut de comprendre ces images. Ces images ont une efficacité sur nous, suffisante, qui procède de l'émotion et non pas de la raison. Les monuments font partie d'une théâtralisation du pouvoir, existence muette, mais visite. Les possessions, les remises de médaillés, billets de banque à l'effigie d'un roi ou prince, tout cet ici sert à faire incorporé le pouvoir. Le 14 juillet on fait défiler les troupes, ça coûte de l'argent. [...]
[...] Elle a imposé l'image qu'elle voulait donner. La langue fait partir de ce capital littéraire. Ainsi, on prétend que certaines langues seraient plus littéraires que d'autres. Certaines langues seraient plus propices au chant : italien. On pense aujourd'hui que c'est l'anglais qui est plus propice à la musique, bien que ça soit pour exporter. Les langues sont hiérarchisées les unes par rapport aux autres. Paris est un lieu mythique dans deux sens : - Un lieu dans lequel pendant longtemps sont venus des auteurs étrangers pour composer. [...]
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