Il a une conception fluide de l'identité et est extrêmement influencé par Herbert Mead. Il conçoit l'être humain comme pouvant modeler son environnement, qui peut le changer. Les êtres humains surtout peuvent dépasser les contraintes structurales. Il place le changement social au cœur de sa sociologie et il pense les relations sociales, les groupes sociaux, comme des groupes en prolifération constante et avec des frontières troubles, assez peu clairs. L'avenir est toujours incertain.
[...] Le changement social peut paraître stable. Strauss s'élève contre une tradition sociologique qui associe changement social et désordre. Par ailleurs, il met l'accent sur les changements d'identité. Il prend toujours en compte l'imprévu, l'accident, l'incident. Ce qui est intéressant c'est de voir l'organisation sociale de l'imprévu. L'imprévu, l'inattendu sont en fait relativement organisé. Une partie du monde social a une fonction de prévoir l'imprévu. La conversion institutionnelle c'est le changement institutionnalisé. Cela est prévu par des règlements, par des organisations de carrière, par des rituels, des promotions. [...]
[...] Il faut savoir si les parties qui sont représentées ont connaissance de toutes les interactions et négociations de leur représentant ? Quelle connaissance ils ont de ce que font leur représentant ? Ce que postule Strauss c'est qu'il peut y avoir une relative indépendance du représentant par rapport aux gens qu'il représente. Le principe de délégation est un principe interactif, mais il y a en même temps une automatisation de l'interaction. Conclusion : Strauss dit que l'ordre et le désordre coexistent. Le monde social fonctionne avec une impression de stabilité. Le monde social reste malgré tout un processus. [...]
[...] Les options alternatives à la négociation : quel est le degré de coercition possible ? Les négociations dans un espace très coercitif ne sont pas de même nature que dans un espace peu coercitif. Cela oblige à voir qu'est-ce qui se passe si la négociation échoue ? - Méthode d'analyse. Il faut d'abord décrire. Quels sont les mots qu'il emploie pour négocier ? Il faut voir les activités associées à la négociation ? Le contexte immédiat de la négociation. Il faut analyser : - l'identité des négociants. [...]
[...] Il faut s'assurer que le malade va suivre ces règles en dehors de l'hôpital. Il y a beaucoup d'autres profanes que les patients qui ont d'autres objectifs. Les règles impliquent une négociation continuelle ou alors d'être extrêmement coercitives. C'est compliqué pour un médecin de dire à une infirmière aujourd'hui vous faites comme d'habitude. Le champ des règles appliqué est très réduit. On ne peut donc pas, en tant que sociologue, ne s'intéresser qu'aux règles. Il est intéressant de s'intéresser aux règles qui se négocient peu. [...]
[...] Plus il y a de rotation plus c'est compliqué de faire respecter les règles. Il faut réapprendre les règles aux nouveaux venus. Le turnover est un premier obstacle à l'application des règles. Il est lié à l'emploi et au fait même de travailler, car le travailleur par en vacances, prend des arrêts de maladie. Le 2ème obstacle c'est la multiplicité des règles. La moitié des règles est oubliée. Les règles tombent beaucoup en désuétude. Elles deviennent vite obsolètes. Il faut attendre des crises pour se mettre d'accord sur les règles. [...]
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