Exposé de sociologie sur l'action et son interaction avec les individus. Ce document va traiter dans un premier temps de l'action sociale en relevant les auteurs célèbres s'étant intéressés au sujet, dans un second temps aux propriétés élémentaires de l'action sociale, de la théorie des choix rationnels, du rationnalisme limité puis du lien entre l'action et la raison.
[...] Si on parle de raison, on tient pour dit qu'elles sont valides. La notion comporte donc un risque de tautologie, tout élément avancé par l'acteur devenant bonne raison, si l'acteur s'y réfère. On peut distinguer deux types de validité : générale et contextuelle. Une raison peut être illogique au sens de la raison élémentaire, mais bonne du point de vue contextuel. Il faut donc préciser le critère permettant de juger du degré de validité des raisons. Si l'on parle de raison forte, c'est que l'on suppose qu'il y a quelque chose de plus que le seul caractère logique. [...]
[...] Il se peut que les individus se contredisent, agissent à l'encontre de leurs mobiles mais je ne peux postuler que c'est toujours le cas. Ce postulat est la seule façon de reconstruire le sens de l'action. Il existe entre les hommes un monde commun, partagé, renvoyant à des normes générales de pertinence et de cohérence. III. L'action sociale : la position de M Weber La problématique de Weber dans Economie et société est de comprendre et de définir l'action sociale. Pour Weber, la sociologie a pour objet l'action sociale, c'est une action significative. [...]
[...] Des personnages faisant la queue devant un cinéma : l'institution fait fonction d'accord. Pourrait se dire que l'on n'a pas besoin de coercition, pourtant ici une personne aurait tout intérêt à tricher. Si tous raisonnent ainsi, il n'y aura pas de queue. Le cas du rendez-vous correspond à une institution qui ne soit qu'un accord. L'institution pose un ordre collectif qui permet entre les acteurs la confiance et la coopération. L'institution s'oppose au libre jeu du marché, bien souvent dans la vie économique elle est une réponse à des échecs du marché. [...]
[...] On fait la distinction entre deux types de croyance : descriptives et prescriptives. Les premières se rapportent aux faits, les secondes à des convictions morales Chapitre 5 La rationalité limitée Simon et March en 1958 partent du constat que dans la plupart des situations, l'acteur ne cherche pas à maximiser son choix. Si il le maximisait, cela supposerait un raisonnement synoptique, l'acteur devrait comparer toutes les solutions s'offrant à lui et choisir la meilleure. En réalité, l'acteur procède à un raisonnement séquentiel. [...]
[...] L'action rationnelle en finalité est l'action téléologique. L'acteur vise un but et choisit pour y parvenir les moyens les plus adéquats pour le réaliser. L'acteur se livre à un calcul coût-avantage. C'est l'action qui selon Weber possède le plus haut degré d'évidence. L'action rationnelle en valeur : l'acteur adhère à une valeur de façon inconditionnelle. Ce qui compte, c'est le principe qui inspire l'action. Exemple : le capitaine de bateau qui se laisse couler avec son bateau. Ce qui fait le sens de l'action, c'est le principe qui l'inspire. [...]
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