Sociologie, action collective, vague de protestations, révolution des casseroles islandaises, crise des Subprimes, Printemps arabes, nouveaux mouvements sociaux, enjeu des luttes, mobilisation, culture digitale, normes des engagement, figures protestataires, Greta Thunberg, identité commune, psychologie des foules, analyse des foules, société et mouvement de masse, psychologie de l'individu de masse, dimension politique et sociale des actions, dimension du comportement collectif, évolution des mouvements sociaux
Les travaux se sont multipliés depuis la « révolution des casseroles islandaises » en 2008, en réaction à la crise financière des Subprimes. Ou encore depuis les « Printemps arabes » en 2011.
On doit la notion de « cycle » à S. Tarrow. Cela désigne une notion croissante puis décroissante d'actions collectives qui sont liées et ont des caractéristiques communes :
- Une intensification de la conflictualité
- Une diffusion rapide d'action collective par-delà les frontières géographiques et sociales
- Des formes protestataires innovantes
- Une émergence de nouveaux cadres de sens et de discours
- Une incorporation d'acteurs inédits aux militants traditionnels.
[...] Normes et comportements collectifs A. Foules et masses L'analyse des foules et des masses conçoit l'action collective comme étant le fait d'une aliénation des individus selon 2 sens : 1[er] sens 2[nd] sens Une fois dans une foule, les individus ne sont plus eux-mêmes. Leurs pulsions et leurs fantasmes l'emportent sur la morale. Les individus qui se mobilisent sont, dès le départ, des individus à l'écart de la vie sociale. La psychologie des foules oo Panique morale Ici, l'exemple de la prise de la Bastille est abordé. [...]
[...] Sociologie de l'action collective I. Introduction A. Une nouvelle vague de protestations Les travaux se sont multipliés depuis la « révolution des casseroles islandaises » en 2008, en réaction à la crise financière des Subprimes. Ou encore depuis les « Printemps arabes » en 2011. On doit la notion de « cycle » à S. Tarrow. Cela désigne une notion croissante puis décroissante d'actions collectives qui sont liées et ont des caractéristiques communes : - Une intensification de la conflictualité - Une diffusion rapide d'action collective par-delà les frontières géographiques et sociales - Des formes protestataires innovantes - Une émergence de nouveaux cadres de sens et de discours - Une incorporation d'acteurs inédits aux militants traditionnels. [...]
[...] Selon eux, le comportement collectif n'est pas pathologique ou irrationnel, mais reste en dehors des comportements institutionnels normés et stables. Ils analysent 3 dimensions de ce comportement : A. Évolution des mouvements sociaux Turner propose également une interprétation historique de l'évolution de la nature des mouvements sociaux en liant chaque phase historique à un sens de l'injustice, un espoir et un réseau social spécifique : Il spécifie donc le mouvement social en le définissant comme une forme complexe de comportement collectif, qui emprunte certains de ses aspects aux comportements organisés et institutionnels. [...]
[...] Pour elle, un comportement collectif est élémentaire et en marge de l'organisation sociale (qu'elle définit comme impliquant des conduites individuelles et collectives et donc, conventionnelles et récurrentes). Quand cette organisation est rompue, il y a l'apparition de comportements collectifs. Les comportements collectifs ne sont donc pas des anomalies, mais des vecteurs de nouveautés et de changement. Les foules ont des objectifs et des représentations collectives, et non pas que des pulsions. * Blumer et la « carrière » des mouvements sociaux Selon lui, chaque individu aligne sa propre action sur celle qu'il anticipe chez les autres. La société n'est donc pas une structure, mais un processus. [...]
[...] > La psychologie de l'individu de masse repose sur l'anxiété et la mésestime de soi. Selon Kornhauser, la société de masse est « un système social dans lequel les élites sont facilement accessibles à l'influence des non-élites, et les non-élites sont facilement mobilisables par les élites ». > Discussion critique Les analyses des foules et des masses sont inexactes sur le plan empirique. En effet, ni dans le cas révolutionnaire, ni dans celui des mouvements totalitaires, les individus mobilisés étaient des marginaux ou obéissant à des pulsions. [...]
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