L'explication sociologique n'épuisera jamais toute la réalité sociale : le sociologue doit être modeste. L'enjeu pour le sociologue est de mettre en relation les aspects objectifs et les aspects subjectifs du monde social : on met en relation les faits et la manière dont ils vont être interprétés par les acteurs sociaux. Par conséquent, toute sociologie est constructive (à construire).
Les sociologues ne partent donc pas tous des mêmes prémices : les conclusions ne seront pas toujours unanimes. On peut distinguer deux méthodes, deux postures pour étudier les faits sociaux : le holisme qui privilégiera la société, et l'individualisme qui partira de l'individu. Néanmoins, chacune de ces deux approches ne néglige pas l'autre.
[...] La domination légale et rationnelle : sur la raison et la loi. - Un sociologue a néanmoins tenté de concilier le subjectivisme et l'objectivisme : il s'agit de Pierre Bourdieu (1930-23/01/02). Il essaye de dépasser cette opposition avec une étude sur la répartition des étudiants dans l'enseignement supérieur : les étudiants d'origine modeste se dirigent le plus vers les filières les moins prestigieuses. Il montre qu'ils peuvent vivre leurs études comme un véritable accomplissement personnel (subjectivité) La portée de l'analyse sociologique Il existe une opposition de points de vue entre trois grands centres d'enseignement de la sociologie aux Etats-Unis des 30's aux 60's : Harvard : avec pour principal représentant Talcott Parsons (1902-1979). [...]
[...] Leur prérogative centrale : la cohésion de la société, de ses institutions et de ses valeurs, ce qui permet d'assurer son équilibre. Les phénomènes de domination cf. : K.Marx, Weber, Bourdieu. Ils ont montré que toute société connaît des positions hiérarchiques dans lesquelles les phénomènes de pouvoir se manifestent. L'argent représente le prestige (profs, médecins), la valeur des individus. Les interactions sociales Les formes d'intégrations ou de domination vont être interprétées à partir des interactions entre les individus (acteurs sociaux). [...]
[...] Il va étudier sur le terrain, et il replace les phénomènes dans le cadre de telle ou de telle société. Il est fonctionnaliste. Il s'oppose à Parsons dans la mesure où il pense qu'il peut y avoir dans chaque société des dysfonctionnements. Chicago : Il y a deux écoles, - la 1re école des 20's aux 30's. Elle a vu l'essor d'une sociologie urbaine avec les premières vagues d'immigration et a notamment fait une étude sur les immigrants polonais, italiens. [...]
[...] II) La relation individu/société Les méthodes d'analyse privilégient soit la société envisagée comme un système comme une structure, soit l'individu acteur social) Ces deux méthodes ne sont pas exclusives, mais on peut emprunter l'une méthode à l'autre méthode de manière secondaire. Le holisme : Le holisme : ou la valorisation du collectif .Le sociologue cherche à découvrir les règles qui définissent une société et les implications (pratiques sociales) qui en résultent. Soit on est conforme aux rapports, aux règles, soit on est déviant. (On part de la société on va vers l'individu). La société résulte de lois historiques, de mécanismes qui dépassent l'individu. Durkheim est le 1er sociologue à avoir pratiqué le holisme. [...]
[...] Quel est l'enjeu pour le sociologue ? - mettre en relation les aspects objectifs et les aspects subjectifs du monde social : on met en relation les faits et la manière dont ils vont être interprétés par les acteurs sociaux. Par conséquent, toute sociologie est constructive (à construire). Donc : les sociologues en partent pas tous des mêmes prémices : les conclusions ne seront pas toujours unanimes. On peut distinguer deux méthodes, deux postures pour étudier les faits sociaux : - le holisme qui privilégiera la société. [...]
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