Une hypothèse est l'outil principal du sociologue. Une question, en sociologie, reste ouverte et on ne sait pas la réponse. Par contre, quand on pose une question et qu'à la fois on donne une réponse, il s'agit d'une hypothèse. On fait déjà une anticipation. Puis, on met en place un outil d'observation, une enquête pour la vérifier. Il faut également une distinction entre l'individu et la société. Ces frontières ne sont pas toujours bien tracées. Par exemple, dans le champ de l'histoire, au XIX°, Jules Michelet (un grand historien), parlait d'une société comme la France en tant que personne, il anthropomorphisait la société. Il y a donc une différence entre l'individu et la société présente (...)
[...] Mais le rite d'initiation est dilué sur plusieurs années donc on ne parle plus de rite. Ce dernier est un aspect extraordinaire que l'enfant ne vit qu'une seule fois. Le mariage est aussi un rite de passage et les anniversaires sont des micro-rites de passage, le passage d'une année à une autre avec une fête qui souligne le passage, l'enfant franchi une étape avec de nouvelles règles. Du côté des enfants et ce qui relève de leur initiative Nous allons voir les moments spécifiques et privilégiés de liberté où l'enfant est le maître du jeu et où il se forme. [...]
[...] Ce n'est pas parce que le social a une emprise sur nous qu'il nous détermine forcément. Il existe trois modalités d'influence, d'emprise : - La capacité mobilisée par une société pour l'ensemble des ressources naturelles ou mises en valeur par l'homme. C'est toute l'énergie que nous pouvons puiser dans l'environnement ou faites par l'homme. Les hommes sont très inégaux de ce point de vue (ex : la taille). Il y a également un enjeu par la manière dont les sociétés ont répartis ces ressources, par exemple, le versant politique. [...]
[...] Ce système détache les pièces jointes pour faire deux types différents de rapports au monde. Autre exemple, on peut aussi parler de la façon de nourrir l'enfant : l'allaitement, contact chaleureux, charnel avec la mère. Mais on a la possibilité d'un choix qui correspond aux valeurs symboliques qui sont associées an pièces jointes : l'allaitement ou le biberon avec plus de rigidité. Pour le deuxième choix, on donne à manger à l'enfant quand il le demande, à son rythme en concluant que c'est un rythme naturel. [...]
[...] Mais l'école n'est pas un concept présent dans toutes les sociétés donc on pourrait se demander si l'école est vraiment un acteur de contrainte. Mais les adultes proposent peut-être des modèles donc ils n'imposent pas. Ils proposent un marché d'identification. Ce sera un modèle de reproduction par imitation. L'adulte peut séduire, il peut construire, aux yeux des jeunes générations, des figures qui attirent. Est-ce que les générations jeunes n'exercent pas aussi une action ? Y a-t-il dans les processus de maturation sociale une action des jeunes générations ? Evidemment oui, il y a une régulation autonome de l'enfant. [...]
[...] La télévision est un autre mode d'ouverture au monde Les agents enfants Dimension verticale : l'enfant dans son rapport aux adultes L'enfant manifeste sa propre activité de socialisation en triant ; il n'absorbe pas tout, il sélectionne involontairement la plupart du temps. Cette opération se prolonge par une opération d'élection : il choisit de valoriser telle ou telle image, propos, figure. Il agit comme un réalisateur de cinéma. Puis on a l'opération de montage dans une certaine finalité. L'enfant choisit en fonction de son idiosyncrasie : racine grec idiot qui veut dire propre, singulier, original. [...]
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