Sciences politiques, socialisation politique, phénomène social fondamental, pratiques de participation, systèmes de représentation, vie sociale, processus d'apprentissage
On peut définir la socialisation comme un processus d'inculcation, d'incorporation des normes, des valeurs, des codes culturels d'une communauté particulière par des individus. La socialisation est un processus de formation et de transformation des systèmes de représentation et d'opinion, mais qui concernent l'ensemble de la vie sociale (ex : la cuisine, la politesse, les goûts artistiques, la politique). Pour reprendre la formule de Darmon, la socialisation est un ensemble de processus par lequel l'individu est construit, cela veut dire être modelé, formé par une société.
[...] En même temps, les ruptures qui peuvent advenir ds la vie d'un individu sont tjrs à analyser au regard de sa socialisation préalable. Évidemment, cette socialisation préalable favorise plus ou moins la réception, l'intégration d'une nvelle vision du monde, d'une nvelle représentation politique. Cela n'aurait dc pas de sens d'envisager la socialisation politique comme une forme de maturation politique progressive, finalement la vie politique d'un individu ne correspond pas à un approfondissement de ses représentations et de ses opinions mais plutôt par une confrontation ou une remise en cause de préférences préétablies. [...]
[...] Finalement, ceux qui sont le plus soumis aux msg médiatiques, qui s'y intéressent le plus, sont cx qui sont les plus politisés et donc cx qui ont les opinions politiques les plus fermes. L'exposition et la perception des messages médiatiques sont sélectives : Chacun va plutôt écouter ou lire les médias avec lesquels ils se sont le plus en affinité (exposition sélective), et aussi la perception pcq face à une information ou une opinion exprimée qui ne correspond pas à ce que l'on pense, le lecteur ou l'auditeur se met dans une position critique, il ne retient que ce qui va dans son sens. [...]
[...] Ces trois thèses font de la famille une instance de socialisation politique majeure puisque donne l'impression que tt se passe dans la famille. Mais on peut essayer de préciser ces résultats, ce qui a amené un peu à questionner ces résultats c'est le constat à partir des années 1970 de l'émergence de nvelles revendications politiques, de nvelles valeurs politiques et aussi le constat d'une plus grde instabilité des résultats électoraux. On peut mettre en avant tte une série de phénomènes qui sont susceptibles de venir limiter la transmission familiale des préférences politiques : Les études qui ont été faites sont des études qui portent principalement sur les enfants, la question est de savoir si ce qui est observé à 14 ans est tjrs valable à 18 ans. [...]
[...] Ces cours d'instruction civiques ont renforcé la distance critique de ces élèves noirs américains vis-à-vis du système politique américain, alors que chez les élèves blancs, l'effet était inverse. Les deux groupes d'élèves n'avaient pas du tt la mm expérience sociale, les élèves noirs américains prennent conscience de leur situation alors que les élèves blancs sont plus séduit par le syst une fois qu'ils en connaissent les principes théoriques. Effet de l'école sur les préférences politiques, l'effet de l'école à ce niveau est marginal. [...]
[...] La thèse des années 1960 selon laquelle la famille est le lieu de transmission d'une culture politique. On retrouve les deux sociologues américains, Al Mond et Verba, qui voit dans la famille le lieu de transmission d'une culture politique qui suivant les cas va favoriser ou non la démocratie. Ils résonnent dans des cadres nationaux en montrant qu'il y a des différences dans ce que transmettent les familles suivant les pays. D'après eux, ils disent que c'est la façon dont fonctionne la famille qui a des incidences sur les représentations politiques des individus. [...]
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