Socio-économie des services

Résumé du document

Dans les pays les plus avancés, il y a environ ¾ des emplois qui sont des emplois de services. Le mouvement de développement des services est un phénomène croissant (tertiarisation : croissance du secteur tertiaire).

Les services en France représentent 27,9% des emplois en 1906 ; 48,3% en 1970 ; 73,2% en 2001 ; de nos jours : 75%.
Le développement se fait en prenant de la part aux 2 autres secteurs. L'industrie prend le pas sur le secteur primaire, puis les emplois se déversent dans les services.

La nature des activités de service diffère par certains aspects de la nature des activités industrielles. La spécificité des activités de service, c'est leur caractère immatériel et relationnel.
L'immatériel ne porte pas sur des biens la plupart du temps (ex : service d'enseignement).
Le coeur de l'activité correspond au transfert de connaissance et de savoir, ainsi que du contact direct entre le prestataire de service et le bénéficiaire du service (...)

Extraits

[...] Les personnes sont spécialisées. Un client faisait la queue à un premier guichet pour un chéquier, passait à un second guichet pour faire encaisser les chèques puis dans un troisième pour retirer de l'argent. Pour chaque catégorie d'opérations, il y avait un agent particulier au guichet. Aujourd'hui, on a une plus grande polyvalence de l'employé de banque qui va réaliser différentes tâches à savoir il sera polyvalent pour donner un carnet de chèques, encaisser des chèques, effectuer des opérations sur les comptes, conseiller la clientèle : on a donc la possibilité d'effectuer plusieurs opérations simultanément. [...]

[...] Les effets décalés dans le temps : sont, par exemple, ceux de la médecine avec un allongement de la durée de vie ou encore de l'éducation Les effets peuvent être plus importants à long terme qu'à moyen terme. Le travail dans les services : Le fait de travailler dans une usine et d'être un maillon de la chaîne est un travail différent de celui de travailler face à face avec des personnes. Ceci est différent en terme d'efforts, de compétences à maîtriser (la pression qui viendra ne sera pas la même). Le travail prescrit n'est pas aussi précis que dans l'industrie. [...]

[...] L'hypothèse formulée est que le développement des services va renouveler le dualisme au sens où les services développent de nouvelles formes de dualisme. Cette hypothèse repose sur différentes catégories de services qui se sont développées comme par exemple des travaux d'exécution, de saisie, des travaux répétitifs, déqualifiants qui sont souvent occupés par des femmes (on a un risque d'enfermement des femmes dans ces emplois de services). La nouvelle figure de ce type d'emploi, de la précarité du travail après celle de l'ouvrier de chaîne de montage est la caissière de supermarché. Ce sont des emplois relativement flexibles dans les services. [...]

[...] Actuellement, plus de 75% des activités sont tertiaires. Ce phénomène de tertiarisation s'est poursuivi tout au long du siècle dernier. Cette hausse des emplois de services va s'accélérer à partir de la seconde moitié du 20ème siècle (les années 60). 2/3 de la tertiarisation ont lieu à partir de 1954. On peut remarquer également un phénomène intéressant selon lequel la tertiarisation s'est poursuivie en période de régression de l'emploi comme en période d'expansion de l'emploi. Les emplois de services occupent une plus grande place dans la totalité des emplois. [...]

[...] Socio-économie des services Introduction sur 2 points : - Les services : Dans les pays les plus avancés, il y a environ des emplois qui sont des emplois de services. Le mouvement de développement des services est un phénomène croissant (tertiarisation : croissance du secteur tertiaire) Les services en France représentent 27,9% des emplois en 1906 ; 48,3% en 1970 ; 73,2% en 2001 ; de nos jours : 75%. Le développement se fait en prenant de la part aux 2 autres secteurs. [...]