Ritualité, rites de passages, sociétés primitives, sociétés modernes, dimension culturelle, réseaux sociaux, rites périodiques, vie collective, évolution sociale de l'individu, Durkheim, Bettelheim, Bourdieu, rituel de transition, Malinowski
Les rites ont toujours existé, souvent attribués aux sociétés primitives ils sont présents dans toutes les sociétés tant primitives que modernes. Mais avant toute chose, il convient de définir ce que sont les rites et les rites de passage. Le rite est la répétition d'une action ou d'une pratique et qui a du sens grâce à leur répétition. Dire bonjour est un rite, il change selon la proximité entre les individus et a une dimension culturelle. Il se répète à chaque fois que les conditions le demandent. Le calendrier par exemple organise la vie collective et les rites permettent de renouer avec les réseaux sociaux.
[...] C'est la prévention et la réponse à une crise sociale. Le rite permet une action de désordre (comme tirer au fusil par exemple), mais de manière institutionnalisée et codifiée (tirer à blanc). C'est permettre l'ordre dans le désordre. Pour conclure, le rite est autant matériel que symbolique (il y a des représentations, des idées). Ils existent partout tant dans l'entreprise que dans les familles. Les rites de passage se traduisent alors par : - Déplacement dans l'espace avec des seuils - Passage chargé d'émotions - Désidentification et identification - Épreuve pour revenir dans l'ordre par le désordre - Effet de communauté. [...]
[...] Certains chercheurs comme Malinowski pensent que le rite apaise, il aurait un effet performatif. Alors que d'autres comme Brown, pensent que le rite traduit un mal-être. Goffman a travaillé sur la mise en scène de la vie quotidienne, inconsciemment certains rites se sont mis en place, la société les a acceptés. Il existe des individus à contre espace, contre temps qui mettent en place des adaptations secondaires pour essayer d'avoir une vie normale, ils vont alors dans des institutions totalitaires tels que les prisons ou les hôpitaux. [...]
[...] Mais, ils ont l'obligation de chasser et de faire des sacrifices. Cela leur permet à terme d'atteindre un plus grand statut social et de danser avec leur propre masque. En définitive, les hommes ont une naissance sociale (anthropopithèque), grâce aux rites tous les humains ont donc plusieurs naissances. Pour Bettelheim, « l'épreuve des rites de passage est pleine de blessures symboliques » (scarifications, tatouages, réclusion). Il y a dépassement de soi pour s'élever socialement. Bourdieu parle de rite d'institution permettant un passage et une transformation sociale tout en apprenant son genre. [...]
[...] Souvent considérer comme primitif par les ethnologues, ils n'en restent pas moins importants. II. Le rite vu par les sociologues Pour Durkheim « un rite est une manière dont le social énonce et assure sa permanence », les sociétés évolueraient peu pour garder leurs rites. Le rite serait donc une représentation affective, émotionnelle où le corps et l'esprit seraient subjectivés. Pour Marcel Mauss, « un rite est un acte traditionnel efficace qui renvoie à des choses appelées sacrées », si la première partie est toujours valable la seconde renvoie essentiellement aux sociétés exotiques. [...]
[...] Ritualité et rites de passages I. Définitions des rites Les rites ont toujours existé, souvent attribués aux sociétés primitives ils sont présent dans toutes les sociétés tant primitives que modernes. Mais avant toute chose, il convient de définir ce que sont les rites et les rites de passage. Le rite est la répétition d'une action ou d'une pratique et qui a du sens grâce à leur répétition. Dire bonjour est un rite, il change selon la proximité entre les individus et à une dimension culturelle. [...]
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