Mobilité sociale, différences de classes, France, mobilité, mobilité descendante, mobilité ascendante, mobilité verticale, mobilité horizontale, Bourdieu, Pierre Bourdieu, catégorie socioprofessionnelle, mobilité subjective, mobilité objective, mobilité structurelle, immigration, Chauvel, Tocqueville, Alexis de Tocqueville, Duru-Bellat, Kieffer, Peugny, Thélot, Alain Girard, Raymond Bourdon, Eric Maurin, promotion sociale
Ce document est un cours sur la mobilité sociale, et plus particulièrement en France de la seconde moitié du XXe siècle à nos jours.
[...] avec un point de vue presque sociologique sur leur parcours. Pour eux, ils ont été malchanceux et c'est de leur génération ces déclassés sont souvent des fils de cadres qui étaient cependant d'origine ouvrière (petit-fils), leur position sociale élevée était donc récente et fragile. Attitude de « retrait » : les individus interprètent leur parcours en des termes individuels et remettent la faute sur eux (échec personnel) individus qui connaissent un déclassement alors que leur famille était depuis longtemps dans les classes supérieures A l'échelle de la société/collectivité Plus la mobilité sociale est forte, moins la conscience de classe est élevée donc moins la lutte de classe apparaît. [...]
[...] Pourquoi est-il si difficile de réduire les inégalités sociales à l'école ? Déterminants culturels (attentes du système scolaire, on y répond différemment selon son milieu social et son habitus) Lahire, « Enfance de classe » Calcul coût/avantage réalisé par les familles dans un cadre social particulier (le calcul se fait de la même manière mais porte sur différents critères) Raymond Boudon, « L'inégalité des chances » si tous les enfants poursuivent le même objectif, c'est-à-dire faire au moins mieux que leurs parents scolairement, étant donné que tout le monde n'a pas le même point de départ, nécessairement les objectifs à atteindre seront différents (fils de polytechniciens seront polytechniciens, fils dont le père a eu juste le bac doit avoir juste le bac). [...]
[...] Pour plusieurs raisons : Réseau ; le capital social La situation matrimoniale : les hommes mariés et les femmes célibataires réussissent mieux Evolution du nombre et de la nature des postes relativement à l'évolution du nombre et de la nature des diplômes distribués : Dans les années 60-70 : la France distribuait moins de diplômes à bac que de postes de cadres les entreprises vont chercher des individus avec des diplômes supérieurs pour remplir leurs postes Années 90 : inverse A quoi sert alors la massification scolaire ? IIIème République système de formation obligatoire et gratuit, mais aucun objectif égalitaire. L'objectif était de donner un bagage minimum à tous afin de faire du français un citoyen éclairé. « Le tour de France par deux enfants », Bruno assume la reproduction sociale des deux personnages. [...]
[...] ) = il y a donc un sentiment de paupérisation relatif. Attention, il ne faut pas faire preuve d'un pessimisme exagéré : On a toujours une mobilité ascendante supérieure à la mobilité descendante, La fluidité ne s'est pas dégradée voire même a progressé. On voit qu'il y a des divergences de vision de cette période selon les sociologues : Maurin s'intéresse plutôt aux individus nés dans les années 70-80, rentrés sur le marché du travail en 2000, donc à une période où tout allait plutôt bien (croissance forte, faible taux de chômage . [...]
[...] Comment comparer la mobilité sociale française et américaine, quant à la représentation de la structure sociale différente ? OCDE = on privilégie la représentation anglo-saxonne Il ne faut pas confondre mobilité et fluidité : La fluidité sociale évalue la manière dont l'origine sociale d'un individu pèse sur sa probabilité de connaître une mobilité sociale. Exemple : CADRE OUVRIER TOTAL CADRE OUVRIER TOTAL Pour cette société fictive : Taux de mobilité = 20% Taux de mobilité structurelle = Taux de mobilité nette = 20-5 = 15% Odd ratio = 5,4 P(fils d'ouvrier=>ouvrier) = 675/800 P(fils d'ouvrier=>cadre) = 125/800 Odd ratio = 0.6 P(fils de cadre=>ouvrier) = 75/200 P(fils de cadre=>cadre) = 125/200 « chances » = 5.4/0.9 = 9 dans cette société, les fils d'ouvriers ont 9 fois plus de chance de devenir ouvrier que les fils de cadres. [...]
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