[...]
Deux périodes à distinguer :
De l'obligation scolaire (J. Ferry) jusqu'en 1960 : L'échec scolaire n'est pas un problème social.
Il faut un long moment avant que tous les enfants aillent en cours (travail des champs...). Pour améliorer cela l'Etat a mis en place des allocations familiales (par enfant allant à l'école). On a alors assisté à une massification de l'enseignement scolaire jusqu'au terme des études, c'est-à-dire jusqu'au certificat d'étude primaire.
Mais le système scolaire était divisé :
Il y a d'un côté l'enseignement scolaire dans les écoles communales : enfants du peuple et d'un autre côté l'enseignement pour les milieux sociaux favorisées avec les lycées où le latin est enseigné.
Un enseignement secondaire court a été crée pour permettre de réduire ses inégalités. C'est une sorte de collège qui accueillait les bons élèves de primaire mais l'accès était très difficile et peu d'élèves arrivaient à la fin de leur étude. Mais on ne considérait pas cela comme étant un problème social mais comme étant « normal » car les élèves n'avaient pas le goût pour l'école ou pas les capacités suffisantes pour réussir.
Après la seconde guerre mondiale, l'INED (institut national des études démographiques) crée le terme d'échec scolaire mais pour les bons élèves qui ne réussissent pas.
Massification et unification des filières dans l'enseignement secondaire : après 1960 l'échec scolaire devient un problème social.
1963 : La réforme Fouchet avec la création des Collèges d'Enseignement secondaire on regroupe les premiers cycles et on supprime le concours d'entrée en 6ème. Les élèves de milieux sociaux différents sont alors regroupés.
L'INED note un lien entre l'origine sociale et l'accès à la 6ème en 1965 : 50% des fils de cadres entrent en 6ème contre 0% des fils d'ouvriers.
=> Différence d'accès à l'enseignement scolaire entre les catégories agricoles et les catégories des cadres supérieurs dès que le niveau scolaire augmente (...)
[...] Elles détermineraient les pensées et les actions des individus. Il reproche à ces théories de voir les individus comme étant privés de liberté. Pour lui les individus vont se comporter de manière rationnelle dans un champ social qui est le leur. Les individus vont choisir ce qui est le plus adapté pour arriver à leurs buts (maximisation). Par la suite sa théorie évolue : Les individus purement rationnels ne permettent pas de rendre compte de tout un type de phénomène : il s'écarte d'une rationalité stricte pour aller vers un principe de bonne rationalité (modèle du choix rationnel). [...]
[...] L'école est un appareil pour baisser la culture des dominés (Bourdieu : école = champ social). La sélection s'effectue dès l'école primaire. Elle oriente vers l'un ou l'autre de ces réseaux : L'école primaire divise. C'est l'apprentissage de la lecture et de l'écriture. L'orthographe du français a été conçue dans un but élitiste et non dans un but d'apprentissage de masse. L'enfant d'ouvrier est confronté à un milieu social qui n'est pas le sien, qui ne parle ni d'eux ni comme eux. [...]
[...] Les élèves de milieux sociaux différents sont alors regroupés. L'INED note un lien entre l'origine sociale et l'accès à la 6ème en 1965 : 50% des fils de cadres entrent en 6ème contre des fils d'ouvriers. Différence d'accès à l'enseignement scolaire entre les catégories agricoles et les catégories des cadres supérieurs dès que le niveau scolaire augmente. II/ L'ECOLE REPRODUCTRICE : CONFLICTUALISTES PERSPECTIVES Ecole comme une instance de légitimation des structures sociales Pierre Bourdieu et Jean Claude Passeron s'inspirent du structuralisme. [...]
[...] - Bourdieu : pas aboutissement d'une stratégie rationnelle au sens où les individus calculeraient les moyens qui le permettent d'atteindre une fin particulière. Les individus sont raisonnables. C'est une raison minimal : raison suffisante : c'est pour rendre compte du fait que les gens ne sont pas fous : ne font pas n'importe quoi. Mais il ne faut pas confondre le modèle scientifique du chercheur et les principes même de l'action des agents. L'école est insuffisante pour réduire les inégalités sociales. [...]
[...] Ecole comme un appareil idéologique d'Etat C. Baudelot, R. Establet. Expression de Louis Altusser. L'Etat est vu comme une machine de répression au service de la classe dominante. Appareil idéologique d'Etat : Important pour le maintient de la classe dominante au pouvoir. Eglise : fonction religieuse. Famille : fonction morale. Juridique : concerne le droit. L'école a remplacé l'Eglise pour l'appareil idéologique d'Etat dominant. [...]
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