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Le sociologue américain Pitirim Sorokin (fondateur du département de Sociologie d'Harvard) dans Social Mobility (1927) définit la mobilité sociale comme « le phénomène du déplacement des individus dans l'espace social ».
Comment mesurer son enjeu statistique ?
Les sociétés démocratiques promeuvent l'égalité des chances. Tout individu, quelle que soit son origine sociale, doit par son seul mérite (efforts ou talent) accéder aux positions sociales qu'il désire.
La mobilité sociale, au sens large, désigne tout changement de position sociale d'un individu (ou d'un groupe) dans la structure sociale. On doit distinguer la mobilité géographique qui désigne un changement de lieu d'habitation (migrations). Cette dernière est souvent liée à la mobilité professionnelle (ou intergénérationnelle) qui est le fait de changer de PCS au cours de sa carrière.
[...] Ex : Quelles sont les chances pour un fils d'employé de devenir CPIS plutôt que employés par rapport à un fils de CPIS ? % Des fils de CPIS devenus CPIS OR = % des fils de CPIS devenus E % des fils d'E devenus CPIS % des fils d'E devenus E 50,1 8,1 = 15,1 Conclusion II : Les caractéristiques de la mobilité sociale en France Depuis la seconde guerre mondiale, la France est devenu une société plus mobile l'ascension sociale y est majoritaire mais le déclassement social progresse (≈ 20 à 25% des jeunes diplômés). [...]
[...] Ex : En des fils d'employés sont CPIS et 50% des fils de CPIS sont CPIS Cependant, une hausse de la mobilité n'indique pas toujours une hausse de l'égalisation des chances. Ex : si les enfants d'employés voient leur chance de devenir CPIS augmenter mais dans le même temps, cette chance augmente encore plus fortement pour les enfants de CPIS alors l'égalité des chances régresse. Ainsi, il faut étudier la fluidité sociale (ou mobilité relative) qui mesure la mobilité sociale d'une catégorie sociale par rapport à une autre et permet donc de savoir comment évolue l'égalité des chances. [...]
[...] En e et, di érentes lois sur l'éducation visant à élever le niveau de formation de la population ont étés votées : 1959 : Obligation scolaire jusqu'à 16 ans 1968 : Création des baccalauréats technologiques et des brevets de technicien supérieur (BAC 1985 : Cela a permis à davantage d'enfants des catégories populaires accéder à des emplois de cadres ou intermédiaires. ● Cependant, l'inégalité des chances subsiste, il n'y a pas de démocratisation scolaire : les enfants des catégories supérieures ont toujours une meilleure réussite scolaire que ceux des catégories populaires. Ex : 12% des étudiants sont enfants d'ouvriers contre 34% qui sont enfants de cadres alors qu'ils représentent chacun 20% de la population dans ces tranches d'âge. > La massification n'a pas empêché la ségrégation scolaire. Le risque de déclassement Dès 1961, le sociologue américain Charles A. [...]
[...] > On parle depuis de paradoxe d'Anderson. Attention : faire moins d'études et avoir une position sociale inférieure n'est pas paradoxal : c'est juste bien fait pour vous CHEH En e et, le nombre de diplômés augmente (massification scolaire) plus rapidement que le nombre de postes qualifiés (car croissance faible), on observe une dévalorisation de la valeur des diplômes. Cette « inflation scolaire » (PASSERON, 1982) provoque un déclassement professionnel pour certains diplômés (surtout des BAC qui doivent se rabattre sur des postes en deçà de leurs qualifications pour ne pas subir le chômage. [...]
[...] Le rôle des configurations familiales ● Néanmoins, les caractéristiques de la famille peuvent influer sur la rentabilité des ressources familiales et favoriser ou freiner la mobilité sociale quel que soit le milieu social. Le nombre d'enfants : plus la fratrie est grande, moins le niveau de diplôme sera élevé à cause du poids financier des études. Or, les familles nombreuses se trouvent en haut et en bas de la hiérarchie sociale. Le nombre de parents : L'échec scolaire est plus grand dans les familles monoparentales car moindre suivi (mais pas quand garde alternée). [...]
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