SES Sciences Économiques et Sociales, massification scolaire, capital culturel, démocratisation, classe sociale, système scolaire, inégalité, réussite scolaire, Pédagogie invisible, orientation scolaire, Raymond Boudon, socialisation, intégration sociale, reproduction sociale
L'intégration sociale s'effectue lors de la socialisation. L'accès à l'école contribue à l'intégration sociale en :
- transmettant des références intellectuelles communes
- transmettant des références morales communes (normes morales communes)
- donnant une chance d'accéder à des diplômes reconnus par l'État
Donc l'école est une instance d'intégration majeure, car elle permet d'intégrer les individus à la société.
(...)
La massification de l'enseignement secondaire en France est liée à la réduction des inégalités de l'accès au bac. Cependant, la diversité des baccalauréats a provoqué le maintien des inégalités sociales (hiérarchisation sociale des filières selon leur rendement).
[...] ÉCOLE PERMET DONC : Socialisation Savoir commun Intégration sociale Égalité des chances L'évolution du système scolaire : entre massification scolaire et démocratisation qualitative de l'enseignement Explosion scolaire (hausse abrupte du taux de scolarisation) désigne une diversification des formations proposés et un allongement de la durée de scolarisation (massification scolaire) Elle s'observe à travers la hausse du taux de scolarisation et du taux d'accès au diplôme > Deux explosions scolaires traduisant de la massification scolaire : Entre 54 et 68 elle se caractérise par l'augmentation du taux de scolarisation, l'allongement de la scolarité obligatoire entre 14 et 16 ans et l'instauration d'un collège unique (réforme Berthoin) A partir de 89 elle se caractérise par l'augmentation de la proportion des bacheliers dans une génération, l'augmentation de la part des personnes qui accèdent à l'enseignement supérieur, et l'augmentation des taux de scolarisation (en amont de la scolarité obligatoire) Proportion de bachelier dans une génération : Entre 1950 et 2018, la proportion de bachelier a fortement augmenté passant de à 82% (x12) Il y davantage de bac général que de bac professionnel ou technologique environ 76% de bacheliers en 2018 contre en 1950 (dans une génération) Démocratisation quantitative, démocratisation qualitative (réduction des inégalités avec la massification sociale : Rentabilité d'un diplôme correspond à si le diplôme ouvre bcp de portes ou non Différence entre démocratisation qualitative (baisse des inégalités) et démocratisation quantitative (augmentation de l'accès à l'école) Certains sociologues pensent que démocratisation quantitative entraîne démocratisation qualitative (corrélation positive) D'autres pensent que démocratisation quantitative n'est pas toujours liée à une démocratisation qualitative : si on regarde l'accès au diplôme plutôt que l'accès à l'école, on voit que certains diplômes ont plus de rentabilité : inégalités et hiérarchisation sociale des filières (Certains diplômes ont plus de valeur que d'autres) Inégalité et taux de scolarisation : Les élèves issues d'un milieu favorisé ont plus de chances d'obtenir un baccalauréat Les individus issu d'un milieu favorisé ont plus de chances d'avoir un bac général et même scientifique 77% des élèves favorisés ont un bac contre 52% des élèves défavorisées (Panel 2007) La massification de l'enseignement secondaire en France est liée à la réduction des inégalités de l'accès au bac. [...]
[...] > L'intégration sociale s'effectue lors de la socialisation Accès à l'école contribue à l'intégration sociale en : transmettant des références intellectuelles communes transmettant des références morales communes (normes morales communes) donnant une chance d'accéder à des diplômes reconnus pas l'état Donc l'école est une instance d'intégration majeure car elle permet d'intégrer les individus à la société Les diplômes obtenues permettent de passer d'une certaine catégorie sociale à une autre > Éducation dépend de l'environnement et de la classe sociale de naissance : lors de la socialisation primaire MAIS Le système scolaire vise à l'égalité des chances entre les individus > Dispenser le même enseignement à tous n'est pas l'égalité des chances car négligence que chacun n'a pas les mêmes acquis en fonction de son milieu social : socialisation différentielle Donc rapport à l'école très différent ce qui a des répercussions sur la réussite scolaire. [...]
[...] Quelle est l'action de l'école sur les destins individuels et sur l'évolution de la société ? [...]
[...] Capital culturel et reproduction sociale (milieu social de l'individu dès son enfance) : Héritage : la famille transmet à l'enfant un capital culturel (savoir et savoir-faire) qui permet de manifester son appartenance sociale (varie selon les milieux sociaux) L'école valorise le capital culturel du milieu favorisé : institution scolaire attend d'un individu un langage soutenu à l'oral comme à l'écrit par exemple Pourtant, les différences de réussites scolaires sont souvent interprétées autrement : on pense souvent que l'échec vient de nous et de notre mérite Les compétences lectorales précoces de certains élèves s'expliquent notamment par l'investissement des familles dotés de capital culturel : stratégies pour transmettre du capital culturel (nécessite une disponibilité) (investissement familial) Transmission de capital culturel : Investissement familial Financement musée, voyage, théâtre, bibliothèque Malentendu des apprentissages et inégalités de réussite scolaire L'enseignant a pour objectif de faire apprendre des concepts, notions, savoir a tout ses élèves Pourtant parfois, inégalité des acquis entraîne des incompréhensions sur les consignes : Malentendu des apprentissages Pour l'élève, incompréhension et échec, il se sent nul et se dévalorise, ou ressent de l'injustice Pour l'enseignant, l'échec s'explique par un manque de travail Cause du malentendu : pédagogie invisible Élèves dotés de capital culturel sont capable de comprendre ce qui est implicite dans la consigne, ils ne sont pas mis en échec à cause des malentendus des apprentissages Analyse risque-coût-bénéfice Risques : pertes financières et échec scolaire (augmentation des coûts) Coûts : coûts directs (frais de scolarité) et coûts indirects (logement, transports) Bénéfices : poursuite d'études permet des diplômes et des qualifications qui favorisent l'emploi Le choix d'orientation des individus se structure autour de 3 dimensions (R. [...]
[...] Cependant, diversité des baccalauréats a provoqué le maintien des inégalités sociales (hiérarchisation sociale des filières selon leur rendement) II- Comment expliquer les inégalités de réussite scolaire ? [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture