Qu'est-ce qu'une drogue: c'est une substance qui est introduite dans l'organisme et qui a un effet sur le système nerveux central. La drogue a un effet spécifique, elle est accueillie dans le corps par des récepteurs, ce qui provoque quelque chose dans l'organisme.
Quant à l'addiction (on ne parle donc pas de toxicomanie), on peut l'envisager sans produit car les réactions peuvent être similaires à une drogue mais elles découlent plutôt d'un comportement.
Ce n'est pas tant le produit qui est le problème, c'est la façon dont on le prend. Ceci n'était pas envisageable il y a quelques années (1960).
[...] Addiction = Concept fédérateur indispensable pour dépasser les conséquences cliniques, sociales et organisationnelles négatives dues aux clivages entre les différentes addictions. On globalise donc les troubles avec la notion d'addiction. Cela permet un abord commun, plus objectif et comparatif, des troubles liés à l'abus et à la dépendance. Ainsi, on sort du vocable stigmatisant. - Les addictions comportementales : perte du contrôle des mécanismes naturels de recherche du plaisir et d'éviter la souffrance + émotions positives ou négatives. Ex. on prend un médicament par plaisir dans le but de ne pas souffrir. [...]
[...] Le cannabis peut se présenter sous forme d'herbe, de résine ou d'huile. C'est la substance illicite la plus consommée en France, en particulier chez les jeunes et surtout les garçons. - LA COCAÏNE : Issue d'une plante, cette substance illicite se trouve sous forme de poudre blanche, cristalline et sans odeur. Elle peut être sniffée injectée par voie intraveineuse ou fumée sous forme de crack. L'euphorie est immédiate, le sentiment de puissance et l'indifférence à la douleur et à la fatigue aussi. Il s'en suit un état dépressif et une anxiété. [...]
[...] L'usage nocif ou abus (définition médicale = incapacité à remplir des obligations, situations dangereuses, problèmes judiciaires et utilisations malgré des problèmes sociaux ou interpersonnels je sais que j'ai l'alcool mauvais, mais ça ne m'empêche pas de continuer La dépendance (critères de la tolérance (le corps est habitué au produit) donc augmentation des quantités pour obtenir le même effet + syndrome de sevrage (au bout de 24 h l'organisme est sevré et par conséquent se manifeste pour avoir sa dose, car il est en manque) + désir persistant et incapacité à réduire + temps passé à chercher le produit, le consommer ou récupérer de ses effets = la vie s'organise autour de la substance. La dépendance peut-être psychique ou physique. Ces critères sont indépendants du caractère licite ou illicite de la substance. [...]
[...] Mais la méthadone provoque une dépendance aussi forte que celle liée à la prise de drogue, après s'être désintoxiqué de la drogue, il faut se désintoxiquer de la méthadone, etc. En 1994 : premier cadre d'utilisation avec un objectif de 5000 places en se basant sur le volontariat des usagers, dépendants majeurs aux opiacés depuis au moins 5 ans et ayant déjà fait des sevrages. Délivrance de la méthadone uniquement dans les centres. En 1995 : on forme des généralistes et des pharmaciens référents pour prendre le relais après stabilisation (avec un objectif de 45.000 places). [...]
[...] Il y a aussi des traits de personnalité qui vont influencer la façon dont consommer le produit : ceux étant sensibles à l'aspect plaisir (recherche de sensations, faible évitement du danger et recherches de nouveautés, de sensations) et ceux étant sensibles à l'aspect apaisants (faible estime de soi, réactions émotionnelles excessives et difficultés relationnelles). - Le produit : produit socialement accepté ou pas ? Produit susceptible de provoquer beaucoup de conséquences ? Intensité de la dépendance produite ? - L'environnement : familial et social. Souvent l'expérimentation se fait avec des paires (ex. copains). [...]
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