La notion d'exclusion présente des contours flous qui ont évolué avec le temps. Le terme « exclusion » fait son apparition en 1974 et désigne la grande pauvreté qui subsiste dans une société qui s'enrichit. Cette notion va s'élargir dans les années 80 avec l'apparition du chômage de longue durée, les difficultés d'insertion des jeunes et les problèmes de banlieues dites « difficiles ». Dans les années 90, le terme « exclusion » devient la référence centrale du débat social ; ce n'est plus la somme de destins individuels mais bien un « dérapage » collectif susceptible d'un traitement politique.
L'exclusion renvoie à l'ensemble des processus de rupture qui empêche les individus de participer pleinement à la vie sociale et de jouir de leurs droits fondamentaux. Elle se caractérise par une mise à l'écart durable des mécanismes habituels d'intégration, ce qui empêche les personnes « exclues » d'accéder à une reconnaissance sociale et d'être membres à part entière de la société. Ainsi, l'exclusion n'est pas un état mais bien un processus qui est l'aboutissement de différents mécanismes de fragilisation des liens sociaux où les déterminants personnels et contextuels interagissent (...)
[...] Les partenaires sont identifiables également par le biais du Conseil Général de Loire atlantique. Ces recherches peuvent se faire par département, par un accès direct à une action d'Insertion, par nom de promoteur, ou par territoire d'intervention - Revenu Minimum d'Insertion Le R.M.I était un dispositif destiné à répondre de manière pragmatique à une urgence sociale liée à la montée du chômage. Le R.M.I voit le jour à Besançon en 1968 sous l'appellation Minimum Social Garanti par Henri HUOT adjoint aux affaires sociales. [...]
[...] - Les structures d'hébergement d'urgence et d'insertion. - Les propriétaires et les bailleurs privés. - Les associations de défense des personnes en situation d'exclusion, avec pour la plus connue, la Fondation l'Abbé Pierre pour le logement des personnes défavorisées. Les priorités actuelles de ces acteurs sont d'accroître le nombre de logements sociaux et améliorer l'attribution de ceux-ci. Le but à terme est également d'éradiquer définitivement l'habitat insalubre et le saturnisme. Politiques mises en place : Afin d'arriver au résultat souhaité, plusieurs dispositifs sont mit en place, ils partent tous d'une même loi qui est celle du 29 Juillet 1998. [...]
[...] Il y a deux statuts: celui du réfugiés, et celui de la protection subsidiaire. Pour pouvoir déposer un dossier de demande d'asile auprès de l'OFPRA, la personne doit obtenir un titre de séjour provisoire par la Préfecture. Cependant, les demandeurs se trouvent face à deux entraves : la pratique illégale du nombre de demande admis dans certaines antennes préfectorales, et la difficulté de se faire domicilier. Ces deux entraves peuvent apparaître comme des dysfonctionnements et ont dans la pratique quotidienne l'effet de renvoyer à l'exilé le message qu'il et indésirable et malvenu - Des arrivées en baisse : Avec nouvelles demandes d'asile déposées en 2006, la France enregistre une des plus fortes baisses européennes en 2006). [...]
[...] Les assistants sociaux peuvent apporter un soutient dans les démarches pour réaliser les procurations. PARTIE III POLITIQUE D'ACCES AUX DROITS FONDAMENTAUX 1 santé La politique d'accès aux soins des plus démunis Le droit à la santé est reconnu dans le préambule de la constitution de 1946. Il suppose, pour être effectif, un accès aux soins c'est-à-dire, la possibilité de se faire soigner de manière préventive ou curative quelque soit son niveau de ressources et sa nationalité. Son cadre de référence est la loi d'orientation relative à la lutte contre les exclusions du 29 juillet 1998 dont le fondement est l'accès aux droits fondamentaux. [...]
[...] L'AME s'adresse aux étrangers résidants en France, non titulaires d'un titre de séjour donnant droit à la couverture maladie universelle, cad : - Tout étranger résidant en France de manière ininterrompue depuis plus de 3 mois sans remplir la condition de régularité exigée pour la CMU et ne dépassant pas le plafond de ressources fixé pour l'accès à la CMU. - Tout étranger ne résidant pas en France mais présent sur le territoire dont l'état de santé justifie une décision individuelle. - Toute personne gardée à vue sur le territoire, si son état de santé le justifie. [...]
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