Ethnologie, histoire, politique, ethnologie d'action, passé, présent
Ethnologie et histoire: ces deux disciplines sont considérées comme distinctes et opposées par le champ de l'intérêt: période passée pour l'histoire donc perspective chronologique alors que l'ethnologie étudie des sociétés dans le présent. Disciplines distinctes également par des méthodes différentes: l'historien travaille sur des documents écrits et l'ethnologue sur des sources directes (information orale et observations).
L'opposition ethnologie/histoire repose avant tout sur des concepts idéologiques allant de pair avec une classification des sociétés humaines, les unes porteuses d'histoire et d'autres non.
[...] Dans ce cadre, l'ethnologie se présente comme discipline des cultures, objets d'études, mais qui sont considérées comme des sociétés inférieures, plus simple, exclues d'un devenir, donc des sociétés de vestiges de développement humain. Ces sociétés représentent les étapes du développement humain par lesquelles l'humanité est passée. Ces sociétés se seraient arrêtées en route, alors que nous, occidentaux continuons d'avancer. Cette vision du monde s'est inscrite dans un mouvement colonial, l'ethnologie s'y inscrit donc également. Pour BOAS et MALINOWSKI, les visions évolutionnistes sont de pures hypothèses, et on n'a pas affaire à des sociétés simples. Une société de chasseurs-cueilleurs n'est pas nécessairement plus simple qu'une autre société, que la nôtre par exemple. Ex. [...]
[...] CONCLUSION : Les frontières entre l'Histoire et l'Ethnologie se sont amoindries. Les fondements de ces deux disciplines, eux, ont tendus à s'effondrer dans la prise de connaissance, que toutes les cultures humaines sont douées d'histoire (même si différentes et pas comprises de la même manière). Ethnologie des champs du politique Phénomène majeur du monde contemporain : la colonisation européenne du 15 au 20ème siècle et ce qu'elle a impliqué c'est à dire la destruction, le bouleversement des sociétés humaines. 2nd aspect : Europe en expansion s'avère programmé de changer les autres sociétés et de faire en sorte qu'elles se civilisent, et qu'elles deviennent comme les sociétés européennes (tel est leur justification). [...]
[...] Quelle est la place, le rôle de l'ethnologie ? Chaque rencontre est un dialogue entre la manière d'être Homme. C'est témoigner avant tout de cet art de vivre humain, de cette invention du monde. La réflexion sur l'ethnologie c'est-à-dire réfléchir au phénomène selon lequel des cultures sont en expansion au dépend d'autres cultures. Pour JAULIN, l'ethnologue ne peut pas reste indifférent. Faire une distinction entre opposition et contradiction : l'opposition peut aussi être une forme de relation. Le mouvement ethnocidaire tend à effacer l'altérité de quelque manière, à nier l'existence ou la position. [...]
[...] JAULIN développe 2 grands thèmes : Les cultures humaines non répartissables dans les ensembles. Il y a des façons d'être particulières au monde qui sont le propre de l'être humain. Etre humain inenvisageable sans la culture. La culture est la nature de l'Homme. Forme qui s'ajoute à la vue, n'est pas seulement une fonction, la réponse à la nécessité de vivre mais on lui donne une signification. Quel est le sens de ces formes/styles que les hommes donnent à la vie ? [...]
[...] La tâche de l'ethno est d'essayer de connaitre les sociétés hors contact. Mais cette séparation reste superficielle. Pritchard chez les Nuers (attaque par les anglais à coup de mitraillette, et peste donc laisse des traces dans cette société. Accuse l'ethno par son silence d'être complice de la colonisation, de la domination politique sur les pops. Et d'avoir esprit colonial en considérant les populations comme étant juste un objet d'étude L'anthropologie dynamique (Balandier, Leach) montré que pas de société immobiles, toute société est en évolution par des situations de contact, par des stimuli internes (politique). [...]
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