La société est une réalité universelle. L'être humain ne peut pas vivre seul. C'est un animal de groupe, de horde. L'homme dépend fondamentalement de la société : biologiquement et culturellement. Il existe des sociétés animales et des sociétés humaines mais elles n'ont strictement rien à voir. Quelles sont les différences ?
Les sociétés animales sont fixes. C'est-à-dire qu'elles n'évoluent pas. Les sociétés humaines sont de natures historiques. Elles changent en permanence.
Chaque société animale a un fonctionnement différent mais au sein d'une même espèce il est identique. (toutes les sociétés de fourmis fonctionnent de la même façon). Alors que chez l'homme il y en a une multitude (...)
[...] Le fonctionnaire est employé par l'état. Lorsque un employé n'est pas content dans le privé, il va voir son patron. Dans le public, il est impossible de rencontrer l'état. L'état est concret mais en même temps n'est rien. L'état est une institution, un monde de fonctionnement. A quels signes reconnait-on un état ? - Il faut un territoire, une surface avec une frontière précise. - Une organisation centralisée - L'état recherche, vise le consentement des populations. - L'état introduit une distinction fondamentale qui divise l'espace, le temps, les hommes : le public et le privé. [...]
[...] Mais comment détruire l'état ? Il n'existe pas. On ne peut pas l'abattre. Au contraire, il va augmenter son pouvoir avec les attaques en renforçant les polices. Théorie : Plus le pouvoir s'éloigne de celui sur qui il s'exerce, plus ce pouvoir est oppressant, illégitime. Ils sont contre les démocraties telles quelles sont aujourd'hui. On élis quelqu'un (député, président) et on ne sait rien de ce qu'il fait. Les anarchistes proposent l'autogestion. Chaque groupe doit se gérer à son échelle. [...]
[...] Cependant, on constate que tout le monde est fasciné : la politique s'organise en spectacle. Il y a une malhonnêteté dans l'attitude de la société. Les politiques sont vu comme malhonnêtes et fourbes, et la population se fait passée pour intelligente, bienfaisante et compétente. Une action collective est incontournable. La preuve, dès que les individus ont le moindre ennui, ils se précipitent vers l'état. En même temps, de nos jours, les individus sont incapables de s'engager dans une action politique. Ils veulent une activité politique mais sans qu'elle vienne d'eux. [...]
[...] Le politique sait gérer les passions humaines. La corruption Ce n'est pas au sens courant du terme qui est condamné par la loi. La pratique du pouvoir use celui qui l'exerce parce que ça l'isole. Il perd donc pieds. La responsabilité L'homme politique doit être responsable des décisions qu'il prend mais qu'il n'a pas le pouvoir de contrôler totalement. Il ne maitrise pas les conséquences de ses choix. L'homme politique ne connait pas l'avenir, le futur de l'histoire. Il essaie de prendre la meilleure décision. [...]
[...] C'est elle même une violence. La politique est un combat, une lutte pour l'accès au pourvoir. Donc la politique gère la violence et génère elle-même de la violence. Les passions Si les hommes étaient uniquement rationnels et raisonnables, peut-être qu'il n'y aurait pas de politique. Il suffirait, devant un problème, de savoir comment le résoudre pour que tout le monde s'y rallie. Mais les hommes ne sont pas gouvernés uniquement par leur raison : intérêts personnels, coutumes, mœurs, passions, sentiments, émotions les dirigent aussi. [...]
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