Phénomènes sociaux, crise sanitaire mondiale, Covid-19, habitudes de consommation, socialisation, confinement, interactions sociales, apprentissage, voyage, bien-être collectif, confiance en soi, réseaux sociaux, théories du complot, vaccination
Depuis plus d'un an, la pandémie de la Covid-19 bouleverse nos modes de vie que ce soit nos habitudes de consommation, nos loisirs ou nos relations. Cette crise sanitaire d'ampleur mondiale a un impact considérable sur les individus eux-mêmes et sur leurs relations, mais également aux niveaux institutionnel et sociétal. Revenons donc sur les phénomènes sociaux provoqués par cette situation inédite.
Parlons maintenant de l'autorité et de la place de l'État dans cette crise. Rappelons que grâce au modèle de l'obéissance à l'autorité, Milgram montre à quel point les mécanismes d'influence sur le comportement d'un individu sont puissants. En effet, face aux ordres d'une autorité légitime, nos propres convictions ne peuvent réellement rivaliser. C'est pourquoi la plupart des Français se conforment en portant le masque ou en respectant les restrictions par exemple.
Le comportement d'une personne est très lié à la personnalité puisque c'est ce que les autres observent de nous. D'après les behavioristes, le comportement est en fait une réponse aux stimuli extérieurs résultant d'un apprentissage suite aux premières expériences.
[...] On peut d'ailleurs parler de Soi individuel. Quant à lui, le Soi interdépendant est lié au contexte. C'est le fait de se définir par rapport aux relations que nous entretenons avec les autres, les objectifs sont par conséquent collectifs. En ce qui concerne le niveau de représentation du soi interdépendant, on distingue le Soi relationnel (basé sur des rôles sociaux dont la motivation première est le bien-être des autres) du Soi collectif (basé sur des stéréotypes, et dont l'objectif est le bien-être collectif). [...]
[...] En résonnant par absolutisme, il convient de penser que la nature humaine est constante, pareille pour tous. En partant de ce principe, il serait possible de généraliser des expériences réalisées dans une culture particulière à toutes les autres, ce qui avantagera forcément une culture vis-à-vis d'une autre. Un problème d'ethnocentrisme scientifique vient alors à se poser. Pour aider certains foyers dans le besoin, l'État a mis en place des aides en se basant sur le principe du besoin revient à distribuer des ressources en fonction du besoin de chacun. [...]
[...] Celle-ci prend place, car nous avons tous besoin de nous évaluer et pour ce faire, nous nous comparons aux autres. Il peut s'agir de comparaisons à des groupes de référence. Un groupe de référence est en fait un groupe dont les normes, les valeurs et les attitudes influencent celles d'un individu n'en faisant pas partie. L'attitude est un état mental, une manière de percevoir les choses qui prédisposera à agir d'une telle façon. Les attitudes prennent toujours place dans une dimension cognitive, émotionnelle et opératoire. [...]
[...] Des interactions sociales altérées Ensuite, les confinements ont fortement réduit nos interactions sociales. Nous devons en effet rester chez nous afin de diminuer la propagation du virus et pour cela, voir nos amis ou nos grands-parents le moins possible. Or, en temps normal, les individus sont constamment en relation les uns avec les autres. Et lorsque des individus sont mis en relation, des phénomènes collectifs nouveaux émergent en raison de l'influence mutuelle entre chacun d'entre eux. C'est ce qu'explique Claude Clanet en définissant l'interculturalité comme étant « l'ensemble des processus — psychiques et intrapsychiques, relationnels, groupaux, institutionnels — engendrés par ces mises en relation, ainsi que les changements et transformations réciproques qui en résultent ». [...]
[...] Lors du premier confinement, les jeunes enfants et les étudiants n'allant plus à l'école, l'influence des parents, avec qui ils passaient l'entièreté de leurs journées étaient en quelque sorte privilégiés. C'est la transmission verticale depuis la naissance. En temps normal, la transmission horizontale (l'influence des pairs, comme les amis) devient très rapidement aussi influente que la première. Harris parle d'ailleurs de socialisation collective, un processus de groupe expliquant l'influence des expériences hors de la maison sur les enfants, l'influence des pairs. Celle-ci joue un rôle alors moins important dans la construction des individus durant cette crise. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture