Les phénomènes de groupe

Résumé du document

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Le groupe est vécu comme un ensemble de personnes. Nous avons du mal à nous représenter une image positive du groupe. Nous avons des représentations sociales imaginaires, des préjugées, le groupe est vécu comme inévitable, supérieur à l'individu, il y entre sans l'avoir cherché : la famille, le quartier, la nation, la religion, la catégorie socio-professionnelle.

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Distinction facile entre groupe restreint (ou primaire) opposé à large (ou secondaire) d'après Cooley (1909). Le groupe est primaire pour l'individu quand il est essentiel pour la formation de l'individu càd qu'il est fondamental dans la formation de la nature sociale des normes. Caractéristiques :
- Nombre restreint de membre.
- Poursuite des mêmes buts, ces but étant fortement valorisés par chacun et dotés d'une certaine permanence dans le temps.
- Les relations affectives peuvent devenir intenses entre les membres -> solidarité. Freud va insister sur l'amour, sur l'identification maternelle, fraternelle ? pour Bales, le petit groupe est un système social en miniature. Lewin théorie ; le tout est différent de la somme des parties.

Le groupe secondaire est plus large, c'est à la fois un ensemble de personnes et un ensemble de structures (de fonctionnement, elles vont déterminer les rôles des personnes, les relations sont plus froides). Dans le groupe primaire, les ind sont en interdépendance au niveau de leur personnalité et non de leur rôle dans la société.

Il existe des phénomènes de groupe communs à tous les types de groupes :
- l'émergence de leaders
- identification des membres les uns aux autres
- adhésion inconscientes à des représentations sociales imaginaires : les lieux communs, les stéréotypes, les clichés, les préjugés.

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Sartre comprend le groupe comme une totalisation en cours. Le groupe, c'est une cellule mère. Il est en opposition avec Lewin pour qui c'est une totalité.
Le groupe part toujours d'un rassemblement, puis il y a le gr fusion, puis passion, organisation, institution. A partir d'intérêts en commun, on passe à l'intérêt commun. Compréhension réciproque, estime de chacun. Passage des communications indirectes aux communications directes. Il estime aussi qu'il faut qu'il existe dans la société des groupes défendant des intérêts antagonistes (...)

Extraits

[...] Elles parlent toujours du même homme : le fondateur elles ont recours à la violence. La sanction est un élément fort. Ex : à l'armée, on vous tond, on vous met un uniforme, on vous donne un on vous range là où on veut bien que vous alliez. Les institutions ont pour but de produire de l'idéologie : système d'idée, de valeur qui permettra de toujours justifier les actions commises. Les minorités actives ont besoins de consistance, mais les institutions aussi. [...]

[...] Nous sommes proches d'une croyance, de l'aspect du sacré pour que d'autres adhèrent au projet. Illusion sont dans la formation du groupe, c'est la cause à défendre. Chacun des membres du groupe devient le porte parole d'une action qui le dépasse et qui va légitimer son action et sa vie. L'influence des institutions est évidente dans l'intériorisation des normes et des valeurs. Prototype = relation père enfant. Modèle = dépendance psychologique Argument = en fonction des normes et des valeurs Conséquences = Dégression / refoulement. [...]

[...] Caractéristiques : - Nombre restreint de membre. - Poursuite des mêmes buts, ces but étant fortement valorisés par chacun et dotés d'une certaine permanence dans le temps. - Les relations affectives peuvent devenir intenses entre les membres( solidarité. Freud va insister sur l'amour, sur l'identification maternelle, fraternelle ? pour Bales, le petit groupe est un système social en miniature. Lewin théorie ; le tout est différent de la somme des parties. Le groupe secondaire est plus large, c'est à la fois un ensemble de personnes et un ensemble de structures (de fonctionnement, elles vont déterminer les rôles des personnes, les relations sont plus froides). [...]

[...] Pour faciliter cela, il va calquer son attitude sur ce qu'il perçoit comme le consensus dans le groupe. - la fonction comparative : le groupe devient un point de comparaison, de référence, pour porter des jugements sur nous- mêmes, sur d'autres personnes ou sur d'autres groupes. e. Normes et valeurs Par valeurs, on entend la conception implicite ou explicite du désirable. C'est ce qui influence les fins de l'action. D'une manière générale, c'est l'idéal d'une personne. C'est donc plutôt du coté de l'éthique. [...]

[...] Consistance = constance et cohérence des éléments synchroniques, partagés par une minorité active. Seule leur opinion peut changer l'opinion d'une majorité. Mais il est difficile à une majorité d'être constante. Même les institutions doivent être cohérentes. Cf. Lacan : Le maître interrompt le silence par n'importe quoi ( ) le maître n'apporte pas ex-catedra les réponses, il aide l'autre à la trouver quand il en est proche. - C'est l'image du futur qui nous permet de mieux vivre le passé. Sans vision de l'avenir, nous perdons le goût de la vie. [...]