Dans son premier ouvrage "De la division du travail social", publié en 1893, Émile Durkheim met en évidence le fait que quand on passe d'une société traditionnelle à une société industrielle, le lien social se transforme. Ce qui l'intrigue c'est que la société moderne entraîne l'individualité des individus pouvant entraîner un risque de destruction de la cohésion sociale.
Durkheim s'interroge sur la transformation du lien social quand on passe d'une société traditionnelle à une industrielle. Comment cette autonomie croissante peut être compatible ? Il repose la question qu'Adam Smith qui avait loué la division du travail, qui permet à augmenter la productivité et former les biens. C'est ceci qui pour Smith forme la société. Pour Durkheim la division du travail créée une solidarité, c'est ainsi que Durkheim forge un concept nouveau, celui de la "solidarité mécanique".
[...] Cette méthode comparative est illustrée par l'étude du suicide où Durkheim met en œuvre une étude des corrélations. Durkheim n'a pas fondé une école de sociologie. Cependant sa sociologie imprègne un grand nombre de courants non seulement par la méthode, mais également par les terrains qu'il a défrichés. Durkheim inaugure les 1res analyses sociologiques modernes. Il fournit deux objets d'études nouveaux (suicide et fait religieux) et utilise une méthode de corrélation. Il s'inscrit totalement dans une démarche holiste (société vers individualisme). [...]
[...] Il procède à un raisonnement logique. Si le suicide dépendait des individus, le taux de suicide devrait être semblable dans tous les pays. Or les écarts de suicide entre les pays ou entre les classes sociales sont très importants (entre 1 et 4 fois plus importantes) Si le suicide ne dépendait que de la nature humaine ou n'était que le simple résultat de décisions individuelles, le taux de suicide devrait être semblable dans toutes les sociétés et ne serait pas régulier d'une année à une autre. [...]
[...] Augmentation de l'interdépendance économique. Schéma théorique comme Weber : solidarité organique dans les sociétés modernes et solidarité mécanique dans les sociétés anciennes Les rapports entre les deux formes de solidarité Analyse du fil conducteur de Durkheim : Qu'est-ce que le lien social ? Pour Durkheim, c'est la question la plus importante du sociologue. La question du lien social renvoie à la raison pourquoi les hommes vivent en société. Dans le premier ouvrage, Durkheim s'interroge sur la transformation du lien social quand on passe d'une société traditionnelle à une industrielle. [...]
[...] Il adopte comme critères la distinction entre le sacré et le profane (retient 4 éléments) 4 éléments Le sacré est mis à part car s'il se mélange avec le profane, il se désacralise Le sacré est souvent entouré d'interdits Lien entre le sacré et le profane car les rites permettent de passer de l'un à l'autre Le sacré est égal à un état émotionnel fort pour que la conscience collective prenne corps 3. L'origine des croyances religieuses Pour en parler, Durkheim prend l'exemple des aborigènes. L'observation ethnologique montre que la vie des aborigènes australiens se partageait entre l'activité économique (chasse, pèche). Cette vie est routinière et peu intense. [...]
[...] Le regard du sociologue n'est pas aussi neutre que le regard d'un physicien qui regarde les planètes. Le sociologue doit donc se livrer à une élimination des prénotions. Ce sont les jugements que les individus portent à priori sur la société. Ces jugements ne peuvent tenir compte de concepts. Le sociologue se voit dans l'obligation de n'écarter à priori aucun fait d'observations concernant le sujet traité. Il élabore une méthode comparative. Le sociologue n'a pas l'avantage du scientifique qui peut répéter les expériences autant de fois que possible. [...]
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