Les paradoxes des préoccupations environnementales

Thèmes abordés

Paradoxes des préoccupations environnementales, injonction, inflation lexicale, notions, buzz concept, économies, ressources naturelles, démographie, société, Corinne Gendron, développement durable, pollueur payeur, biodiversité, changement climatique, sociologie

Résumé du document

Ce que l'on observe dans le domaine de l'environnement, c'est que nous (les individus) sommes soumis à des injonctions plurielles et contradictoires où s'ajoute une inflation lexicale, c'est-à-dire une démultiplication de concept ou de notion.
Il va y avoir un effet de « buzz concept ». Ils évoluent dans le temps, ont un succès - tendance de mode.
Ces notions ont une valeur prescriptive (elles disent ce qu'il faut faire).

Extraits

[...] Il y a eu d'autres propositions de définitions. Les débats dont la notion de développement durable à susciter Son compromis n'est pas réalisable, ce que mettent en avant les personnes qui critiquent c'est que l'on associe deux notions qui sont incompatibles : on ne peut pas protéger l'environnement qui reste fidèle au développement économique. Travaux de Corinne GENDRON, « Vous avez dit développement durable ? », elle a fait sa thèse il y a une bonne vingtaine d'années, et elle refait un point vingt après sur le développement durable. [...]

[...] En 92, est adopté la convention-cadre des États-Unis sur « le changement climatique » et la convention sur la « diversité biologique ». Période importante dans les problématiques environnementales. Mit au centre « le changement climatique » et la « biodiversité ». La notion de BIODIVERSITÉ : On disait auparavant « diversité biologique ». Cependant, en 1986, W. ROSEN définit la biodiversité comme la biodiversité du vivant, prise en compte de la rareté de certaines espèces notamment, les espèces « endémiques » qui possèdent un type particulier d'écosystème (certaines parties de la planète ou un seul endroit). [...]

[...] Le GIEC est adossé aux nations unies, aujourd'hui le GIEC regroupe des représentants et des experts de 180 états. Les premiers rapports du GIEC n'avaient pas d'expert en sciences sociales, le changement climatique met en cause les humains. Scientifique : Il produit des connaissances et il n'a pas d'avis à émettre. Un expert : formule un avis dans le cadre d'un processus de décision en s'appuyant sur l'état des savoirs obtempérer (moment de l'expertise), il ne produit pas des connaissances scientifiques nouvelles, il se base sur celle déjà existante. Il formule des préconisations. [...]

[...] Ils évoluent dans le temps, ont un succès - tendance de mode. Ex. : le changement climatique, le réchauffement climatique, le développement durable . Ces notions ont une valeur prescriptive (elles disent ce qu'il faut faire). Exemple de « buzz concept » qui a fait beaucoup de bruit et de controverse : En 1972, « Halte à la croissance », commandé par le Club de Rome (club sélect qui réunit des savants et des groupes industriels). Ils avaient pour but de faire une étude sur la viabilité du modèle économique capitaliste. [...]

[...] Ils avaient prévu un effondrement du système en 2100. Quelques préconisations : Contrôle démographique, ralentissement de l'industrialisation, réduction de la pollution, réduction de la consommation, un transfert des capitaux vers le secteur agricole et alimentaire, une durée plus longue des machines et des produits, recyclage des déchets, développement de l'énergie solaire. Plusieurs facettes On observe plusieurs facettes : Sur le contrôle démographique : aujourd'hui cette question fait encore débat (MALTHUS - il faut contrôler et réduire les naissances), cela pose des problèmes éthiques tels que contrôler la naissance des êtres humains, stigmatisation des pays du Sud et des classes populaires (retour à la pauvreté). [...]