Objet de la sociologie, champs de la sociologie, fait à l'individu, fait social, Durkheim, fait social massif, état, lien social, Norbert Elias, Pierre Bourdieu, capital économique, capital informationnel, capital physique
La sociologie est une science sociale dans la mesure ou elle a un objet qui lui est propre. La sociologie va mettre en place des hypothèses comme toute science sociale, des procédures de vérification de ces hypothèses et enfin des conclusions à ces hypothèses. Certains sociologues se posent des questions sur par exemple pourquoi on choisit tel ou tel prénom pour son enfant, pourquoi s'habiller de telle manière en fonction de son genre, pourquoi les femmes passent plus souvent l'aspirateur que les hommes ? Comment est né le capitalisme ? etc.
[...] : l'accès inégal aux études), soit l'explication de ce phénomène (recherche des causes) (ex. : l'origine sociale des étudiants) ou alors la compréhension de l'accès inégal aux études (ex. : qu'est-ce qu'on peut en dire sur l'accès inégal aux études ? Il y a des inégalités Ce n'est pas objectif, on va chercher des régularités, des complémentarités, pourquoi on fait les choses dans un sens et pas dans l'autre. • Le 2e problème est de se mettre d'accord sur la définition d'un fait social. [...]
[...] On boit du café pour être meilleur dans le nord. Au 20e siècle (1990-2000), en Europe du Nord-est bu comme un aliment, on passe ses journées à boire du café, la présence du café au lieu de travail est importante, on le présente dans des verres transparents afin de s'assurer que celui-ci est rempli. En Europe du Sud, le café n'est pas aussi communautaire, mais plus individuel, on fabrique du café tasse par tasse (l'expresso, c'est une gourmandise). La consommation de café est extrêmement différente entre nord et sud (13 kilos par an par personne en Suède contre 2 kilos par an par personne en Grèce et en Espagne, la France c'est 6 kilos). [...]
[...] Pour lui l'État est le lieu par excellence de concentration du pouvoir symbolique. Ce sont les honneurs de l'État, ce sont des ordres types au sein de l'État, ce sont des nominations, d'officialiser les choses, d'être légitime. Cela amène Bourdieu à dire que « l'État détient un monopole de monopole » [un capital proprement étatique qui donnerait du pouvoir sur tous les autres capitaux et sur leurs détenteurs, cela permet de les orienter et d'avoir un rapport de forces sur ceux qui détiennent les capitaux]. [...]
[...] · Il faut expliquer le social par le social. C'est-à-dire qu'il faut séparer la cause qui produit le fait social et la fonction qu'il produit (les effets qu'il produit). Pour Durkheim un fait social est forcément un phénomène régulier et explicable. Pour pouvoir l'expliquer, il faut identifier les causes et travailler sur les effets. Il va travailler par exemple sur le suicide en se demandant par exemple à quel moment de la journée ou quand est-ce que se suicide une personne. [...]
[...] Un fait social massif : l'État 1. Retour sur l'analyse Wébérienne Historiquement, Max Weber considère l'État comme un mouvement global de rationalisation des sociétés modernes, c'est-à-dire, de donner à l'État un statut juridique, un droit rationnel, un trésor public et une assise bureaucratique (c'est-à-dire qu'on n'a pas d'employeur personnel lorsque l'on est fonctionnaire, l'État se différencie des a très unités démocratiques). L'État c'est celui qui a « le monopole de la violence physique légitime.» (les forces armées) selon Weber. L'État c'est l'aboutissement de la communauté politique qui permet d'avoir une légitimité grâce aux élections et à un travail sur l'administration (on est dans l'univers allemand, car Weber est allemand). [...]
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