Exposé de Sciences politiques sur le multiculturalisme, ses fondements théoriques et philosophiques, son apparition en plusieurs vagues successives, ses applications législatives (discrimination positive, etc.) et ses manifestations sociales.
[...] Fortes mobilisations sociales (civiques, régionalistes et anticoloniales). Les groupes minoritaires se tournent vers leur origine ethnique = fierté raciale 2ème vague : reproductions et productions culturelles, conséquences de l'exacerbation des inégalités sociales (1980-90) Puis, crise économique durable des sctés post-industrielles, ce qui a entraîné une exacerbation des inégalités sociales : ségrégation résidentielles, apparition de grandes poches de misère qui touchent directement les populations ethniques déjà stigmatisées. Ce qui a pour conséquence 2 types de comportement Les reproductions culturelles : la culture d'origine constitue une ressource symbolique pour les immigrés rejetés par la scté et la culture dominante. [...]
[...] Avec l'effondrement de ces hiérarchies, les sctés sont gouvernées par le principe de dignité. L'individu n'est plus reconnu préalablement, mais il doit se faire reconnaître par ses propres moyens. Avant c'était un fait acquis, plus maintenant. Un idéal d'authenticité L'individu est libéré de la pression du groupe, et il est d'autant plus dans sa quête identitaire. C'est un pas de plus vers la modernité, vers l'individualisme. En effet, c'est une nouvelle conception de l'identité depuis le passage de l'honneur à la dignité : chacun doit se construire son identité, sa manière d'être humain ; il faut donc être fidèle à soi-même pour bien se distinguer des autres et surtout éviter l'assimilation. [...]
[...] Lui prône plutôt le triomphe de l'individualisme, avec pour principe la liberté pour tous (la jungle, en fait L'Etat doit rester neutre : sa seule mission est de fournir les conditions à chacun de mener la vie qu'il désire. C'est le moi désengagé= pas d'engagement dans la scté et envers ses concitoyens, et chacun peut changer ses convictions comme il le souhaite, sans aucune règle. Donc pas de possibilité de reconnaissance d'un droit stable pour chaque minorité, puisque finalement, chacun est seul ds sa propre culture. III. La mise en place d'un programme politique : le multiculturalisme en action A. [...]
[...] Le but est de reproduire la composition ethno -raciale de la population américaine. C'est une double innovation que contient la discrimination positive car : elle s'adresse à des groupes sociaux définis par la naissance ET elle intervient en aval, c'est-à-dire directement sur le marché du travail (pas comme qd on donne des bourses aux étudiants, où là on intervient en amont). En France, il existait déjà des mesures d'aide sociale, comme les minima (RMI) ; Traitements de faveur à certaines catégories de population pour compenser les handicaps sociaux (places réservées aux personnes handicapées ds les 70's, contrats subventionnés par l'Etat et proposés exclusivement à un public jeune et non qualifié) MAIS ces aides ne sont pas contraires aux principes d'égalité et d'universalité de l'action publique, car leur attribution s'appuie sur une catégorisation de nature sociale (revenus, occupation professionnelle, âge Alors que l' affirmative action américaine repose sur des catégories comme la race ou l'origine. [...]
[...] D'abord, une scté démocratique est censée être composée de citoyens égaux en droits et libres. La reconnaissance de droits spécifiques remet en cause cette égalité devant la loi. Le relativisme culturel Toutes les cultures et pratiques ne sont pas respectables. Par exemple, l'excision des jeunes filles, mariage arrangé, polygamie (pratiques privatrices de libertés ou mutilation). L'Etat peut-il vraiment reconnaître ces pratiques et les inscrire dans des droits spécifiques ? Il faut poser des limites morales aux demandes légitimes de reconnaissances politiques. [...]
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