Cours (format PowerPoint) proposant un panorama de plus de 2000 ans d'évolution de la représentation de la mort à travers, la peinture, les arts et la culture populaire.
[...] Le thème de la Résurrection d'entre les morts sera d'ailleurs largement exploité par différentes écoles de peinture. < number > Anonyme de l'école flamande, Resurrection 1400 < number > G.Baglione, La résurrection du Christ < number > P.Lastman, Résurrection 1612 < number > François de Troy, Résurrection 1738 < number > Evolution et continuité du rapport à la mort La peinture sera représentative des changements d'attitudes radicaux de l'homme par rapport à la mort. Philippe Ariès dans plusieurs de ses ouvrages envisage cette évolution selon 5 moments que nous allons décrire et jalonner d'oeuvres picturales. [...]
[...] Celui-ci émascule Ouranos et, du sang qui jaillit, Gaïa engendre une autre race de monstres, les Géants. Quant aux organes génitaux tranchés, ils tombent dans la mer, dérivèrent jusqu'à Chypre où ils donnent naissance à la déesse de l'Amour, Aphrodite (née de l'écume) Cronos et Ouranos : meurtre du père et naissance du monde < number > The_Mutiliation_of_Uranus_by_Saturn G.Vasari, La Mutilation d'Uranus par Saturne, XVIème siècle, Palazzo Vecchio < number > Caïn est avec Abel et Seth l'un des trois enfants d'Adam et Ève. [...]
[...] Au départ, ces danses expriment le sentiment d'un échec individuel ; l'impuissance de l'homme est rattachée à la mort et au pourrissement (surtout au XVè siècle). Ce rapprochement entre mort et échec fait naître un sentiment de mélancolie, de regret de la vie fragile et précieuse mais pas de peur de la mort. Les images macabres traduisent une exaltation de ce sentiment. < number > L'art macabre La Danse macabre est l'élément, le plus achevé, de l'art macabre du Moyen Age jusqu'au XVIe siècle. [...]
[...] Les représentations de différentes civilisations ont en commun une double dimension anxiogène et fantasmatique. La mort est présente dans toutes les civilisations par le biais de mythologies qui la représente sous forme de divinités. La plupart des mythes fondateurs de nos sociétés occidentales est basé sur un meurtre le plus souvent parricide ou fratricide. < number > En Égypte, le dieu des morts est incarné par Osiris, mari d'Isis. Geb et Nout donnent naissance à deux filles Isis et Nephtys et à deux fils Seth et Osiris et leur partagent le monde en deux parts. [...]
[...] Il y a maintenant la nécessité de s'approprier la mort, de préparer son départ. Les nobles sont exhortés à bien se conduire car ce sont des exemples. Les Vanités rappellent à l'homme que l'ambition, l'orgueil sont vanité. Encore à cette époque, la mort sonne comme l'aboutissement d'une bonne vie, l'idée d'une mort exemplaire est encore tenace. Ariès relève aussi comme élément marquant de cette période l'édition de livres sur les décorations funèbres. La mort est très codifiée et chaque rang social dispose de son propre rituel, de ses propres décorations. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture