Sciences humaines et arts, Mort jeu ivresse dans les sociétés Andines, Toussaint, carnaval, rîtes mortuaires, codes sociaux, fête des morts, Pachakuti, Bakthine, Laymi, carême, exutoire, attitude potropaique
Même pendant les événements tragiques comme le décès d'un proche il y a des jeux. Ces jeux remplissent plusieurs fonctions comme celle de porteur de sens, ils ont une incidence sur l'existence post-mortem de l'individu. De plus, ils procurent la joie nécessaire permettant ainsi au défunt de quitter le monde des vivants, tout en aidant les familles à surmonter la tristesse. Deux fêtes ouvrent et terminent ces moments, la Toussaint qui fait entrer les morts dans le monde des vivants et le carnaval qui fait sortir les morts. Durant toute cette période, des jeux sont faits.
[...] Les rites mortuaires incitent aux jeux, rires et à la sexualité, ce qui assurent une continuité entre les morts et les vivants et permet à la fertilité de reprendre ses droits. Le Pachakuti est une inversion ou la fin d'un cycle laissant place au début d'un autre. C'est un retour aux origines, les morts représente le monde sauvage et les vivants le monde hautement socialisé et organisé. Le Pachakuti est donc l'action de mettre en bazar , « pacha » voulant dire terre et « kuti » inversion. [...]
[...] - l'excentricité devient importante - la disparité qui éloigne dans la vie quotidienne est mise en avant - il y a une valorisation des actes profanes, sacrilèges, obscènes et parodiques l'inversion quand à elle permet : - de délimité le temps du sacré du temps profane tout en favorisant l'altérité - elle sert d'exutoire et de garant de l'ordre après le chaos - fait émerger tout ce qui est caché lorsque qu'il y a un mort, tout les gestes sont inversés afin d'assurer le départ du défunt. Selon Harris, le monde des morts est inversé au notre, les défunts reviennent sur leurs pas pour les ramasser. Il va alors y avoir des aliments tabous, des comportements qui changent afin de marquer la tristesse du deuil. C'est le cas chez les Laymi par exemple qui pendant huit jours ne mangent que des aliments tabous, sans sel ni piments. Mais , lorsque le Carême prend fin, de nombreux viols, vols et actes malveillants sont commis. [...]
[...] Les fêtes permettent la violation des codes sociaux, l'inversion, mais aussi de garantir l'ordre des choses , dépister la mort et réaffirmer la force vital la vie prend le dessus sur la mort, c'est l'exutoire, la valve de sécurité pour garantir l'ordre des choses. Le carnaval est le temps des premières récoltes, à travers la destructions de nourritures et d'offrandes les règles sont détruites. Il ne peut y avoir inversion que si il y a une structure à partir de laquelle on peut renverser les pratiques. Il faut pouvoir mettre en évidence et réorganiser la structure avec plus de forces. La Toussaint et le Carnaval sont deux fêtes où les morts rendent visite aux vivants. L'ivresse permet la transformation et le jeux ? [...]
[...] La mort, le jeu et l'ivresse dans les sociétés Andines. Même pendant les évènements tragiques comme le décès d'un proche il y a des jeux. Ces jeux remplissent plusieurs fonctions comme celle de porteur de sens , ils ont une incidence sur l'existence post-mortem de l'individu. De plus, ils procurent la joie nécessaire permettant ainsi au défunt de quitter le monde des vivants, tout en aidant les familles à surmonter la tristesse. Deux fêtes ouvrent et terminent ces moments, la Toussaint qui fait entrer les morts dans le monde des vivants et le Carnaval qui fait sortir les morts. [...]
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