Modèle social français, emploi, protection sociale, régime libéral, chômage, système solidaire, politique de l'emploi
Un régime libéral : ce qui domine c'est une logique marchande sur le marché du travail. Logique simple, il faut gagner le + possible d'argent sur un marché où règne la concurrence de tous contre tous. Le travail est considéré comme une marchandise comme une autre. Et donc, il convient de vendre ce travail le + cher possible.
- L'épargne et la prévoyance : mettre de l'argent de côté (= faire preuve de prévoyance) pour faire face à l'éventualité d'un événement néfaste. Mais dans un système capitaliste, mettre de l'argent de côté c'est : l'épargne devient directement du capital, et cet argent est placé et grossit uniquement parce que d'autres travaillent pour que ça rapporte.
[...] Toutes les autres formes devaient être exceptionnelles. - Depuis 1980 : recul progressif des droits des salaires. La crise, le chômage, la précarité semble devoir expliquer ces reculs et ces difficultés. Construction historique de l'emploi : Aujourd'hui l'emploi stable qui est incarné juridiquement par le CDI (contrat à durée indéterminé) constitue la norme de l'emploi en France. Norme sociale car les salaires semblent voir le CDI comme une stabilité de l'emploi, les employeurs semblent désirer plus de flexibilité. Au 19è être salarié c'était vivre au jour le jour, pas état enviable. [...]
[...] Au 19e le temps de travail était sans limite légal. Peu à peu, les travailleurs ont obtenu que le temps soit limité légalement à 3 échelles temporelles. Loi de 1919 : Réduction à 8h par jour Loi de 1936, front populaire : 40h par semaine Loi de 1998 : Réduction a 35h par semaine Réduction annuelle du temps de travail avec congés payés en 1936 semaines), 3e semaine obtenue dans années 50, 4e obtenue dans les années 60 et 5e en 1982 sous Mitterrand. [...]
[...] Ce n'est pas la loi O/D qui détermine les salaires mais les régulations qui encadrent les tarifs : le SMIC fixé par le gouvernement s'imposant à tous, les conventions collectives qui fixent des grilles de salaire dans les différentes branches de l'industrie. - En 1919 : 1ère loi sur les conventions collectives. Conventions collectives : Contrat qui est passé entre le syndicat des salariés et le syndicat des patrons. Seuls les signataires étaient engagés par la convention collective. La règle fixé par la convention collective ne valait que si on faisait partie des syndicats signataires. - Loi de 1936 : Mécanismes d'extension : permet au ministre du travail de rendre obligatoire, pour toute une branche, la convention (la grille de salaire). [...]
[...] Assurances privées : font du profit. Comment ? : Ne pas couvrir tout le monde + couvrir les gens avec des degrés variables : ceux qui payent le plus ont le droit au maximum de protection et ceux qui payent le moins ont le droit au minimum de protection. Les règles de protection non marchandes, non capitalistes : des mécanismes de solidarité Remarque : solidarité ne signifie pas charité, mais couverture des risques de tous par tous. Plusieurs manières d'organiser la solidarité : Les régimes Beveridgiens de solidarité (du nom de Beveridge) : la solidarité nationale : Impôts, service public, redistribution. [...]
[...] Ces assurances en tirent un profit, les recettes sont supérieures aux dépenses et elles s'y prennent de plusieurs manières en choisissant qui peut être assuré (tout le monde ne l'est pas) et en sélectionnant par le prix un degré de couverture. Aléas de la vie : vieillesse, maladie. Evénements qui font sortir un revenu stable. Remarques : - Système capitaliste : l'épargne devient du capital (fonds de pension) - Les assurances privées. Cette protection face aux risques est souvent collective. Il faut avoir recours à des assurances qui permettent de couvrir des risques graves. [...]
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