L'affaire Roger Salengro, ministre de l'intérieur socialiste sous Léon Blum en est le plus pertinent exemple. En effet celui-ci se suicide après avoir été la cible de nombreuses attaques sur une hypothétique désertion, ce qui sera rapidement démenti.
« Si les sciences dites humaines doivent devenir un jour des sciences véritables, elles cesseront d'être humaines à titre privilégié, tout d'abord parce que toutes sciences se convainquent qu'elles sont humaines, ensuite parce que la méthode scientifique est une » Claude Lévi Strauss.
Harvey, scientifique du XVIIe siècle, disait que l'on ne pourrait comprendre la circulation sanguine sans disséquer des cadavres, c'est l'époque où naît la science expérimentale, il en va de même pour les sciences humaines. Ainsi Claude Bernard est celui qui introduit les méthodes expérimentales en science sociale. S'il y a des ruptures en science sociale c'est parce qu'il y a parfois des erreurs. La vérité scientifique n'est pas absolue est définitive. « Il n'y a pas de vérité scientifique si elle n'est pas falsifiable » disait Popper.
Pierre Favre « le monde est à la fois déterminé et imprévisible, ce n'est pas parce que l'on connaît mieux la détermination que l'on peut effectivement prévoir ». L'imprévisible est la marque de toutes les sciences. La politique reste imprévisible. « La vérité scientifique d'aujourd'hui dépend du contexte culturel et social d'aujourd'hui ». Pierre Favre « les sciences sociales sont de vraies sciences mais elles ne peuvent pas prévoir le futur ». Cela fait écho aux critiques sur l'inexactitude des données sociales (exemple : J-M. Lepen au second tour des présidentiels de 2002).
[...] William Thomas pour essayer de mieux comprendre s'associe avec Florian Znaniecki un collègue, il apprend le Polonais, va en Pologne et se mêle à cette communauté. Lors d'un marché celui-ci découvre un paquet de lettres dans lequel une Polonaise explique son arrivée à Chicago. Il a ainsi un récit de vie d'une jeune polonaise qui écrit à ses parents restés au pays. Il décide alors de récupérer d'autres récits de vie qu'il va étudier. C'est ainsi que naît la technique d'étude des récits de vie. Ce livre est le fondement de la sociologie de l'émigration. [...]
[...] Robert Park explique qu'il y a des liens nombreux entre la géographie spatiale et la géographie sociale. Pour les populations, le quartier doit ressembler à son type de vie. L'urbanisme qui paraît volontaire doit tenir compte des souhaits des habitants. Robert Park pense qu'il y a une évolution des villes, avec une urbanisation croissante et donc une complexification croissante, la ville devient un super organisme avec tout ce que l'on souhaite, travail, loisir. Avec cette école, née la sociologie urbaine. Il voit à travers l'étude de l'urbanisation une étude sociologique. [...]
[...] Cette notion est née de l'anthropologie et de la sociologie avec des hommes comme Robert King Merton ou encore Bronisław Kasper Malinowski. Ceux-ci critiquent la notion de cause, la notion de causalité simple ou mécanique. Les ensembles sociaux sont liés à un ensemble complexe de causes. Pour eux il faut dépasser les contradictions tout en les conservant. Tous deux vont dénoncer la notion de causalité et vont peu à peu proposer la suppression de la notion de causalité au profit de la notion de fonction. [...]
[...] Le rôle de sociologue est de saisir les liens. - L'habitus : c'est le résultat d'une histoire individuelle et d'une position sociale ; il est un programme d'actions durables mais pas immuables. - La reproduction sociale : toute société est fondée sur des rapports sociaux inégaux, la société a besoin de ce reproduire, il y a un ascenseur social en marge. - Le champ social : c'est le terme le plus important de Bourdieu. Dans une société il y a de multiples champs sociaux avec des enjeux qui lui sont propres. [...]
[...] Sa thèse centrale est celle de la culture urbaine, la ville est une mosaïque mais il y a en même temps une forte capacité d'intégration. Le citoyen moderne est un citadin. En ville les personnes ne se connaissent pas, les liens sont à la fois moins étroits mais il y a plus d'échanges. Pour l'école de Chicago les habitants forment la ville, ils font la ville. Aussi il faut étudier les habitants, comment agissent ceux-ci par exemple pour s'enrichir . La ville peut faire peur, elle peut inquiéter. La diversité des villes fait que justement l'intégration est plus facile. [...]
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