Ce sont les théories les plus anciennes, qui apparaissent à la fin du 19ème siècle, en relation avec deux phénomènes majeurs : l'accession du nombre à la politique et l'apparition des 1ers médias de masse.
Cela va conduire à s'interroger sur les foules.
Ce courant apparait dans les années 1880-90, dans un contexte où les troubles sociaux et politiques sont nombreux : grèves violentes, assassinats politiques, attentats anarchistes. Ce contexte crée une peur sociale chez les élites politiques et savantes.
La psychologie des foules va puiser dans des savoirs contemporains : la théorie de la contagion microbienne de Pasteur, mais surtout l'hypnose de Charcot. Elle a deux foyers, la France et l'Italie, et constitue une des branches primitive de la psychologie sociale et de la sociologie.
[...] Il y a une remise en cause de la théorie de la seringue, mais aussi une 2e remise en cause, celle de l'idée que les médias n'ont pas d'effet Les théories de l'agenda Cohen : la presse, la plupart du temps, ne réussit pas à dire aux gens ce qu'il faut penser, mais elle est incroyablement efficace pour dire aux gens ce à quoi il faut penser Les deux auteurs pionniers de ces théories sont McCombs et Shaw. Ils montrent une corrélation forte entre l'importance accordée à certains enjeux par les médias et l'importance que leur attribuent les électeurs. Ils développent l'idée d'une dépendance des citoyens aux médias pour penser l'univers politique, d'autant plus grande qu'ils n'ont pas l'expérience de ce domaine ou d'une question. Ils insistent sur l'importance de la crédibilité de l'émetteur. [...]
[...] Les médias peuvent contribuer à engendrer l'opinion publique en engendrant des spirales d'opinion majoritaires ou minoritaires. C'est une théorie à la fois micro et macro Les approches constructivistes des médias : les théories du framing Les médias cadrent l'information, définissent les problèmes sous un certain angle, donc orientent l'interprétation. Ça renvoie à l'utilisation du récit. Iyengar, Is anyone responsable. Il étudie deux populations testes auxquelles il va diffuser une information sur les problèmes sociaux et la pauvreté cadrée différemment selon les groupes (expérience personnelle ou phénomène collectif). [...]
[...] Elle montre des différences de lecture selon les âges : les jeunes y acquièrent des informations sur l'amour, ceux d'âge moyen s'identifient fortement aux personnages, les plus âgés affichent un rapport plus distancié. Il y a aussi une lecture genrée du programme : les garçons préfèrent certains personnages et les filles d'autres. Regarder un programme est un acte social, qui contribue à forger des identités, à produire des publics. [...]
[...] Le rôle des symboles est essentiel, ça doit être une forme simple, qui parle directement à l'esprit. Le meneur agit comme un directeur psychique, et se révèle capable d'agir sur l'inconscient des masses. Les travaux de Tchakhotine sont très documentés, et il cite de nombreuses expériences empruntées à la pratique des nazis ou à la sienne. Il en vient à classer les sociétés selon le degré de résistance qu'elles procèdent potentiellement (autour de selon lui). C'est par ailleurs un militant et un opposant aux nazis. [...]
[...] Cette foule solitaire a perdu sa capacité de résistance critique. Les médias sont comme des centres de manipulation. H. Arent reprend cette idée de la société de masse, dans laquelle les corps intermédiaires ont disparu et les individus sont devenus vulnérables à la propagande totalitaire. L'école de Frankfort et la critique de la société de masse. C'est un groupe d'auteurs influencés par Marx, qui vont chercher à le dépasser, car ils pensent qu'il n'a pas pris assez au sérieux les phénomènes culturels. T. Adorno et M. [...]
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