Dans Economie et société, publié en 1922, Max Weber donne la définition suivante de la sociologie : « Nous appelons sociologie une science qui se propose de comprendre par interprétation l'activité sociale et par là d'expliquer causalement son déroulement et ses effets. Nous entendons par « activité » un comportement humain, quand et pour autant que l'agent ou les agents lui communiquent un sens subjectif. Et par activité « sociale », l'activité qui par son sens visé par l'agent ou les agents se rapporte au comportement d'autrui, par rapport auquel s'oriente son déroulement. » (...)
[...] En ce qui concerne l'art, selon Weber, il n'y eut de musique harmonique rationnelle qu'en occident. De même, lui appartiennent en propre les instruments fondamentaux comme le piano et le violon en tant que moyen de transformation de la musique harmonique. En ce qui concerne l'administration, Weber n'observe qu'en occident l'exploitation spécialisée rationnelle et systématique de la science ainsi que la prise en charge de la formation des spécialistes sur une base scientifique. Quant à état, Weber considère comme une spécificité de l'occident l'état fondé sur des ordres et l'institution du Parlement. [...]
[...] Enfin, concernant l'économie, Weber constate que le capitalisme est une spécificité occidentale. Pour Weber, ce n'est pas la recherche du profit maximal qui fait la singularité du capitalisme occidental, et ça ne l'a jamais été. Weber pense que l'appât du gain, la recherche du profit n'ont en soi rien à voir avec le capitalisme. Cette aspiration caractérise en effet aussi bien les capitalistes que les médecins, les artistes etc., et Weber propose de ce fait une définition claire de l'approche capitaliste : Nous qualifierons de capitaliste, un acte économique qui repose sur l'attente du profit par exploitations des chances de l'échange, qui repose donc sur des chances formellement pacifiques de gains. [...]
[...] Elle est aussi légale parce que l'autorité est exercée à l'aide de normes et de procédures impersonnelles. Pour MW, le terme bureaucratique n'est pas péjoratif et il considère cette forme d'organisation comme la forme la plus efficace possible : elle rejette les préférences personnelles du leader ainsi que les coutumes et les traditions. Par ailleurs, elle se limite à la stricte définition du travail et de l'autorité de chacun, à la structure hiérarchique qui contrôle tout, aux règles écrites qui prévoient tout et aux experts qui connaissent bien leur travail. [...]
[...] Il est irrévocable car on ne peut le transformer par son comportement. Il est insondable parce qu'il n'existe aucun signe extérieur qui permette de savoir si on est élu ou damné. Le calviniste est donc hanté en permanence par la double question " suis-je élu ? " Comment m'en assurer ? Un tel dogme aurait dû logiquement déboucher sur une conduite fataliste, conduite selon laquelle " si tout est joué d'avance et que l'on ne peut influencer sur la volonté de Dieu, autant laisser faire le destin. [...]
[...] Il précise que la réalité offre toujours un mélange ou une confusion de ces 3 types purs. La quotidianisation du charisme. L'un des processus les plus importants pour comprendre la pensée de MW est celui de la routinisation du charisme ou quotidianisation. En effet, le charisme est le propre des hommes qui dans des situations ou des moments exceptionnels sortent de l'ordinaire et rompent avec la vie courante. Le charisme tire sa force de cette puissance de rupture, mais il en tire également sa fragilité. [...]
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