La sociologie est l'examen des faits de la société / étude des faits sociaux qui concerne les publics.
La sociologie des publics est l'étude de la manière dont les médias sont perçus par le public.
Les massmédias regroupent tous les médias qui s'adressent à une masse indifférenciée de public.
1) La théorie critique
Elle est née aux USA et contribue très nettement au refoulement du public. Elle est inspirée de l'école de Frankfort (marxiste) et elle pense que les consommateurs des industries culturelles sont des individus aliénés. C'est-à-dire qu'elle conduit à une vision misérabiliste du public lequel est pensé comme une masse passive et amorphe.
Au début des années 40, deux autres pères fondateurs Adorno et Horkheimer qui créent le concept d'industries culturelles (pour parler des biens culturels). Car ils cherchent à atteindre le plus grand nombre de masse donc ils s'inspirent de l'industrie pour toucher le plus grand nombre de personnes. Il analyse les biens culturels comme des marchandises assujetti au mode industriel de production. Les produits de la culturelle (films livre) sont pensés comme des objets standardisés qu'il s'agit de vendre après les avoir fabriqués. Ex : télé réalité. On ne peut pas attendre du public ni réaction, ni action, ni résistance à l'opération de réception puisque qu'il est passif.
Non seulement l'industrie culturelle aurait le pouvoir de faire accepter l'assujettissement mais également de le faire désirer. On parle donc d'instrumentalisation des individus qui apparaissent comme privés de leur capacité de juger et de s'opposer.
Partout en Europe, toujours dans les années 40 il y a des auteurs qui développent des points de vue analogues à la théorie critique et qui analyse les médias à partir d'un schéma dit de stimuli-réponse proche de la réflexologie Pavlovienne. À partir de 1889 Pavlov montra que si l'on accoutumait un chien à accompagner sa nourriture d'un stimulus sonore, ce dernier pouvait à la longue déclencher la salivation de l'animal sans être accompagné de nourriture (...)
[...] On parle donc d'instrumentalisation des individus qui apparaissent comme privés de leur capacité de juger et de s'opposer. Partout en Europe, toujours dans les années 40 il y a des auteurs qui développent des points de vue analogues à la théorie critique et qui analyse les médias à partir d'un schéma dit de stimuli-réponse proche de la réflexologie Pavlovienne. À partir de 1889 Pavlov montra que si l'on accoutumait un chien à accompagner sa nourriture d'un stimulus sonore, ce dernier pouvait à la longue déclencher la salivation de l'animal sans être accompagné de nourriture. [...]
[...] - Il y a des vrais bénéfices à être conforme : ne pas être exclu/marginalisé - Eviter les conflits avec les autres membres du groupe - Elle s'explique par le fait que ceux qui appartiennent à un même groupe ont des opinions et des comportements assez proches, ils partagent des schémas d'interprétations communs. Tous les messages qu'ils soient économiques, politiques etc vont être décodés avec les mêmes lunettes, c'est-à-dire à partir de normes morales, culturelles ou politiques. Le degré d'engagement est un facteur de tolérance. Le rôle des leaders d'opinion K et L nous disent que les messages des médias n'atteignent pas toujours directement les individus mais ils sont d'abord captés par les leaders d'opinion qui les répercutent ensuite vers leurs proches. C'est l'hypothèse du two step flow of communication. [...]
[...] Le charisme et l'influence sont au contraire des critères. Le leader d'opinion se trouve parmi chacune des catégories sociales. C'est avant tout quelqu'un de crédible c'est-à-dire une personne en qui on a confiance et dont les opinions sont tenues en haute estime. La crédibilité du leader d'opinion : Elle dépend d'abord du fait qu'il occupe une position centrale dans le groupe. C'est la sociabilité qui est une variable indispensable pour être un leadership dans un groupe donné et cela bien avant le statut socioéconomique. [...]
[...] La sociologie Nord Américaine : Etudes empiriques C'est ce qu'on appelle la théorie des effets limités. The people choice et the resonal influence de Katz et Lazarfzeld réalisés à partir des années 40 également sont des œuvres majeurs. Ce sont le début des recherches, ils sont rentrés en rupture importante par rapport au model de la seringue. Ces études tendent à mettre en évidence certains mécanismes par lesquels l'influence des médias est limitée. Ils disent que les effets de médias sont variables selon la psychologie et selon la situation des récepteurs. [...]
[...] Une lecture négociée c'est l'intention auctoriale de la théorie des usages et gratifications qui va montrer les différentes formes de lecture qui on été prévu par les producteurs : Ils peuvent répondre à : - des besoins de diversion (évasion de la routine, détente émotionnelle) - des besoins de relations personnelles (pouvoir rencontrer et confronter ses idées avec les personnes qui ont vu le même programme) - des besoins d'identité personnelle (recherche à l'intérieur de l'objet symbolique des références, des souvenirs personnels, le renforcement de certaines valeurs) - des besoins de surveillances du monde Avec uses of gratification on met vraiment le public au cœur des préoccupations, on dira que c'est la réhabilitation du public qui s'exprime avec les méthodes d'enquête et le recueil de données par entretien. Elle se fonde sur le discours des individus pour identifier leur lecture. On a donc une conception du public non pas amorphe et atomiser mais réflexif et rationnel. [...]
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