Magister et discipulus « Petit traité de la discipline et des maîtres »

Résumé du document

Le mot « discipline », du latin « discipulus », peut être appréhendé sous deux sens principaux. Il est premièrement possible de considérer une discipline comme une science, une matière, pouvant ou non faire l'objet d'un enseignement spécifique. Nous parlons alors des disciplines scientifiques, sportives, humaines, littéraires, etc.

En second lieu, la discipline est à comprendre au sens d'une règle ou d'un ensemble de règles, imposé ou non. Pour exemple : la discipline
collective, scolaire, militaire, ecclésiastique, et bien d'autres encore.

C'est sur ce deuxième axe que l'étude suivante portera. Nous nous attacherons à caractériser la notion de discipline dans notre environnement moderne, en abordant les dynamiques scolaires, professionnelles, sociales et individuelles.

Extraits

[...] Magister et discipulus Petit traité de la discipline et des maîtres» Preface Le mot discipline du latin discipulus peut être appréhendé sous deux sens principaux. Il est premièrement possible de considérer une discipline comme une science, une matière, pouvant ou non faire l'objet d'un enseignement spécifique. Nous parlons alors des disciplines scientifiques, sportives, humaines, littéraires, etc. En second lieu, la discipline est à comprendre au sens d'une règle ou d'un ensemble de règles, imposer ou non. Pour exemple : la discipline collective, scolaire, militaire, ecclésiastique, et bien d'autres encore. [...]

[...] Néanmoins, il appartient à chacun de peser le pour et le contre du non-respect des disciplines en vigueur. S'y opposer sera possiblement très positif ou au contraire très dommageable. Une chose est sûre : l'inaction entraîne l'inaction. (Point d'effet sans cause) C'est donc au cas par cas que les questions relatives à la discipline professionnelle se posent. Par défaut, ces questions ne remettent en jeu plus seulement votre cas, mais celui d'un ensemble communautaire auquel vous devrez rendre des comptes. [...]

[...] Or le but du contrôle de l'enfant est précisément de l'encadrer jusqu'à sa responsabilisation autonome et entière. Une politique de contrôle sera bien entendu défendable et défendue, sur le coup du moindre mal et de l'assurance. Cette défense est d'autant plus recevable qu'une étude au cas pas cas est probablement délicate à mettre en place. Néanmoins, dans un contexte d'études supérieures ou le seul compte à rendre est la validation des connaissances par des examens réguliers cette mesure de contrôle peut rapidement devenir obsolète, et même contre-productive sur le plan de la responsabilisation des individus. [...]

[...] À l'extrême il devient même nocif puisqu'il maintient l'individu dans une situation qui l'empêche de faire des choix par lui même, et donc de se construire. Peut-on raisonnablement faire plus extrême qu'une obligation de présence de 100% ? Mathématiquement et si nous considérons le dédoublement de l'individu comme raisonnablement impossible, alors la réponse est non, nous ne pouvons pas faire plus extrême. En validant l'évidence, on admet que le système de présence obligatoire est nocif au développement de l'individu et à sa responsabilisation. Or par essence, la discipline et les règles n'existent que pour encadrer les faiblesses de responsabilité de chacun. [...]

[...] Parallèlement, il existe en milieu scolaire des aspects disciplinaires tout à fait louables. C'est le respect sensé de ces autres aspects qui devrait faire d'un cours un exemple d'ordre, d'attention et de savoir-vivre. Malheureusement, on constate simplement qu'il n'en est pas ainsi. Il semble plus facile pour la direction de sanctionner injustement (nous l'avons démontré) ceux qui ne viendraient pas assister à un cours plutôt que d'y faire régner l'ordre et la discipline en son sein. Or ces problèmes sont primordiaux si l'on souhaite convaincre un individu d'assister au cours. [...]