Le lien social est ce qui permet aux individus de vivre ensemble et de « faire société ». Certaines mutations sociales tendent à le fragiliser, tandis que d'autres symptômes témoignent de sa bonne santé. Mais la vitalité du lien social ne doit pas masquer les tensions engendrées par la montée des inégalités, une tendance qui affaiblit la cohésion sociale (...)
[...] C'est pour eux que l'écart est le plus grand entre les discours suur la cohésion sociale et leur expérience de la vie en société. Pour les plus défavorisés, le danger est de perdre les liens qu'ils entretiennent avec le reste de la société. Vivre dans des conditions difficiles limite nécessairementl'accès à la société de consommation, entraîne des frustrations et une sensation d'injustice chez eux qui en sont victimes. Les revenus des catégories les plus favorisées s'élèvent, du fait de la croissance des rendements des patrimoines financiers. [...]
[...] C'est sur ce point que peut porter la critique, car on demeure loin de l'ambition initiale : faire en sorte qu'un emploi permette d'échapper à la pauvreté. Les travailleurs concernés auront des revenus de travail régularisés et, au lieu d'être stigmatisés comme des assistés sociaux, ce seront des travailleurs comme les autres. On va donc expérimenter puis évaluer, avant l'extension du dispositif. Le RSA pose quelques fois un problème de justice sociale vis à vis des allocataires des autres minimas sociaux (ASS, AAH) mais aussi les autres travailleurs pauvre, dans le projet inital, le RSA visait tous les travailleur percevant moins que le Smic. [...]
[...] L'affaiblissemnt de la sociabilité : les français se parleraient de moins en moins. Une certaine montée de l'individualisement serait donc engagée. La solidarité, toujours une valeure sûre. L'univers professionnel demeur l'un des principaux lieux de sociabilité. Il permet d'établir des procédures collectives, souvent plus encore aujourd'hui qu'hier. Le monde du travail demeure un lieu de coopération qui concourt puissament à produire du lien social. En outre, de la cantine à la machine à café, le lieu de travail ne sert pas qu'au travail. [...]
[...] Surtout le chômage de longue durée, générateur d'exclusion sociale. L'action du secteur de l'insertion par l'activité économique (IAE) représente un enjeu important. L'IAE propose des emplois à des personnes en difficulté sur le marché du travail afin de les réinserer par la suite durablement dans l'emploi. L'idée soutenue était que le travail est au cœur du processus d'intégration sociale. L'apparition d'un chômage de masse et l'augmentation du nive de formation a rendu les entreprises plus sélectives, elles ont tendance en effet à recruter des travailleurs plus diplômés, même pour des postes peu qualifiés, tandis que les moins formés sont de plus en plus exclus du marché du travail. [...]
[...] Ou bien une voie coopérative qui met en avant la solidarité entre les individus et les groupes. Beaucoups plus favorable au lien social, mais aussi plus difficile à mettre en œuvre. Elle impose la définition d'un avenir et de règles communs par des compromis entre les différents groupes qui constituent la société. L'insertion au service de l'emploi L'insertion par l'activité économique est aujourd'hui un outil maajeur des politiques de lutte contre l'exclusion. Son objectif : l'employabilité pour tous. Bien que la situation de l'emploi tende à s'améliorer depuis quelques mois, le taux de chômage et de sous-emplois restent élevés. [...]
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