Karl Marx, dernier des classiques, forces de travail, capital vivant, capital mort, capitalisme, prolétariats, loi de l'accumulation, valeur d'usage, valeur d'échange, révolution marginaliste, surproduction, paupérisation
Le raisonnement de Karl Marx s'appuie sur la valeur travail (la loi de la valeur) inspirée de Ricardo. Il en spécifie alors les caractéristiques en distinguant la valeur d'usage, c'est-à-dire que son utilité est de fabriquer des marchandises et la valeur d'échange qui sont le salaire, car la force de travail est rémunérée selon la valeur nécessaire à sa reconstitution. Dans le langage de Marx, la force de travail correspond au capital vivant tandis que les biens de production/consommation intermédiaires sont le capital mort. Le capital vivant est le seul à pouvoir créer de la plus-value.
En effet, la force de travail est une marchandise qui a la propriété de créer plus de valeur qu'elle n'en coûte. Elle apparaît parce qu'il existe une différence entre la valeur d'usage et la valeur d'échange. On remarque que si la valeur d'usage est supérieure à sa valeur d'échange c'est donc que pendant son temps de travail journalier, la force de travail produit une valeur supérieure a ce qu'elle a coûté.
[...] Enfin, la dernière loi est la paupérisation. La masse des profits est captée par un nombre toujours plus petits de capitalistes tandis que la masse (grandissante) des prolétaires vit toujours d'un salaire de subsistance : c'est la paupérisation. Celle ci provoque des crises de surproduction et entraine la faillite de certaines entreprises. On remarque que les crises provoquent l'apparition d'une ''armée de réserve industrielle'' (chômeurs) qui pèse sur la valeur d'échange de la force de travail et renforce la situation de surproduction. [...]
[...] Pour Marx, le capitalisme est donc condamné à sa perte. Finalement on peut dire que Marx est le dernier des classiques, car son ouvrage Capital'' sort au début de la révolution marginaliste. Par ailleurs, il est très critique envers les classiques, notamment envers la loi des débouchés et la main invisible, car il démontre la possibilité de crises de surproduction. Par ailleurs, il distingue l'économie de marché (échange marchand) du capitalisme (s'appuie sur l'économie de marché, mais système dans lequel certains capitalistes détiennent les moyens de production et d'autres leur force de travail). [...]
[...] Donc quand c/v augmente, le taux de profit baisse. Pour répondre à la baisse du taux de profit, les capitalistes peuvent augmenter le temps de travail, mais ce n'est qu'une solution limitée, pour créer un écart encore plus grand entre la valeur d'échange et la valeur d'usage. Pour produire d'avantage il reste donc à augmenter la substitution machines/hommes pour augmenter la productivité du travail; or, le capital constant ne produit pas de plus value, et le taux de profit diminue encore. [...]
[...] Karl Marx, le dernier des classiques ? Marx, un classique Son raisonnement s'appuie sur la valeur travail (la loi de la valeur) inspirée de Ricardo. Il en spécifie alors les caractéristiques, en distinguant la valeur d'usage, c'est à dire que son utilité est de fabriquer des marchandises et la Valeur d'échange qui est le salaire, car la force de travail est rémunérée selon la valeur nécessaire à sa reconstitution. Dans le langage de Marx, la force de travail correspond au K vivant tandis que les biens de production/consommation intermédiaire sont le capital mort. [...]
[...] La première est celle de l'accumulation. L'objectif du capitaliste va être d'obtenir toujours plus de plus value dans un univers de concurrence. Il accumule donc du capital ou rachète d'autres entreprises Ils vont acquérir d'avantage de biens d'équipement par ouvriers. Pour Marx, il va y avoir une augmentation de c/v qui est l'augmentation de l'intensité capitalistique. Le K mis à disposition des ouvriers augmentent. Les capitalistes espèrent produire d'avantage. En produisant d'avantage, ils espèrent retirer une somme plus importante de plus value. [...]
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