C'est une sous spécialité de la sociologie qui peut nourrir les travailleurs sociaux.
On y trouve la notion de territorialisation de l'action sociale et de développement social territorial, et d'action sociale territorialisée.
L'objectif est de mieux comprendre les lieux, les acteurs et les enjeux. Car il y a des groupes antagonistes qui se disputent les espaces et ainsi comprendre l'organisation de l'espace social et les jeux d'acteurs.
Il y a des codes spatio-temporels qui renseignent sur l'articulation espace/ société (espace social)
[...] La notion de ségrégation ou encore la notion de ghetto sont des notions ambiguës tant dans leurs définitions que dans leur utilisation. L'écologie urbaine, est l'ancêtre de la sociologie urbaine telle qu'on la connait aujourd'hui. Elle a pour but l'étude des hommes en société (en perpétuelle mutation), elle étudie le rapport de l'homme dans son milieu, considéré comme naturel, c'est-à-dire la ville. Ces objets principaux sont la personnalité urbaine, qualifiée de blazé, indifférente, méfiante, à l'aide d'outils théoriques bien spécifiques, tels que la distance, la proximité, ou encore la culture urbaine, le ghetto . [...]
[...] On constate que l'auteur s'attache plus à montrer les processus de sélection dans la ville que d'analyser la nature des relations de voisinage. On peut définir les sociabilités de voisinage comme objet d'étude récurrent en sociologie urbaine. Les différentes études qui ont été entreprise révèlent que ces sociabilités de voisinage sont inégalement pratiquées par les individus. Art. de François Heran paru en 87 dans la revue économie et statistique, "comment les français voisinent". Il montre que ce type de pratique est beaucoup plus développé dans l'habitat individuel qu'en habitat collectif. [...]
[...] C'est pour cela qu'on parle de sociologie de la ville. Les mécanismes et les processus que Park tentent d'identifier, sont assurément de nature sociale. Et l'espace urbain est en quelque sorte le produit de ce système social. Selon Park, "à long terme l'organisation physique ou écologique d'une communauté, est une réplique de l'organisation des emplois, de la culture, elle en est le reflet". La particularité de ce reflet est qu'il se présente comme une trace matérielle identifiable et mesurable. La compréhension de cette trace est précieuse pour comprendre le social et devient un indicateur. [...]
[...] Ces pratiques de voisinage sont beaucoup plus développées en milieu rural qu'en milieu urbain. L'auteur montre que plus l'habitat n'est dense, et moins les relations de voisinage sont pratiquées. Il montre également que les catégories sociales entretiennent également des pratiques différenciées. La catégorie sociale est un facteur discriminant pour analyser ce type de pratique. Il montre que "le maintien, quel que soit le mode de logement, quel que soit le mode de logement, d'une hiérarchie sociale (cadre, donne des indications sur les relations de voisinage. [...]
[...] Le voisinage urbain diffère de la conception traditionnelle, les groupes sociaux représentés sont constitués à partir d'une sélection plus importante. - Le facteur économique va déterminer l'accès des divers individus aux différents quartiers de la ville. - Le facteur de "race" et nationalité de ses habitants. - Le facteur social, puisque coexistent des quartiers industriels et résidentiels. Distinction sociale qui s'opère en fonction de l'appartenance à un métier. Critères qui constituent la conscience d'identité, à la base du langage et des traditions partagés dans ces quartiers. [...]
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