Introduction à la sociologie des organisations - publié le 14/05/2020

Thèmes abordés

Sociologie des organisations, Auguste Coomte, positivisme, Emile Durkheim, Polanyi, holisme, individualisme, méthodologie, encastrement social de l'économie, Max Weber, communalisation

Résumé du document

Les questions que se posent les sociologues ont fait naître la sociologie et sont encore valables aujourd'hui. L'ambition de la sociologie c'est de tenter de répondre à ces questions-là. La sociologie est née au 19e siècle et particulièrement dans la deuxième partie du siècle l'apparition des premières grandes enquêtes sociologiques. Deux grands intellectuels ont développé la sociologie : Auguste Comte ("la science appliquée à la société" = le positivisme) et Émile Durkheim qui produisent une grande étude sur le suicide et qui explique à travers un livre comment on fait de la sociologie.

Extraits

[...] Cette force à l'œuvre qui nous emmène vers un monde meilleur c'est l'histoire et la révolution prolétarienne engendrée par le changement des rapports de production. Les marxistes et les libéraux se rejoignent dans l'idée que ce qui fait notre bonheur c'est l'économique. Dans la philosophie chrétienne, le lieu essentiel du politique c'est l'éducation, c'est le moment clé d'une société. C'est la capacité d'une société à se transmettre dans l'éducation. « Les égoïsmes privés vont faire les vertus publiques » Introduction à la sociologie de P. Bourdieu Sociologue français du XXème siècle. [...]

[...] ← Monde liquide (atomisation ) Philosophie politique libéral (PPL) Il s'agit d'une nouvelle façon de concevoir le politique qui nait surtout au XVIIème siècle en Angleterre par des philosophes politiques anglais notamment deux : Thomas Hobbs et John Locke (appelés « Lumières anglaises »). Cela va ensuite donner lieu aux lumières françaises au XVIIIème siècle. Le but de cette PPL est de combattre l'absolutisme et le pouvoir des rois. Pour combattre cet absolutisme, les philosophes vont essayer de fonder la légitimité du pouvoir politique dans autre chose que dans Dieu et la tradition. [...]

[...] Cette vision va s'opposer à une conception naturaliste de la société. La plupart des sociologues vont rejeter la conception artificialiste de la société et vont plutôt développer la deuxième thèse. Selon cette vision, la société n'est pas créée par les Hommes car tous les Hommes qui ont vécu sur Terre sont nés dans du social dans lequel il y avait déjà des règles, une culture et des institutions. On ne peut pas concevoir un Homme sans les autres Hommes, cela n'a jamais existé : « L'Homme est un animal politique ». [...]

[...] Théorie de l'action Ce que dit Bourdieu, c'est que le collectif a une influence sur nous comme le pensent tous les holistes. Il va essayer d'expliquer comment malgré notre originalité présumée, ce sont bien les structures dans lesquelles nous évoluons qui nous déterminent. Il va accorder énormément de place à la socialisation primaire lors de l'enfance et la façon dont celle-ci nous marque et nous détermine. Bourdieu va beaucoup emprunter à Piaget, psychologue de l'enfance. Selon lui, l'enfance nous équipe d'une sorte de boussole interne qui va nous aider à nous orienter dans le monde. Cette boussole s'appelle l'habitus. [...]

[...] Cette culture du bien commun, même si elle est portée par des sociologues athées, reconnaît ce rôle à la religion. « Dans les formes élémentaires de la vie religieuse, nous parlons une langue que nous n'avons pas fait, nous nous servons d'instruments que nous n'avons pas inventés, nous invoquons des droits que nous n'avons pas institué, un trésor de connaissance est transmis à chaque Homme, chaque génération. C'est à la société que nous devons ces biens variés de la civilisation, si nous ne voyons pas la source, nous savons que ce n'est pas notre œuvre ». [...]