Introduction générale à la sociologie, société française, Alexis de Tocqueville, Benjamin Constant, Emile Durkheim, Révolution industrielle, transformations sociales, Auguste Comte, Max Weber, société démocratique, solidarité mécanique, Bronislaw Malinowski
La combinaison des révolutions françaises et industrielles a profondément changé la société française. Aujourd'hui, on vit une révolution technologique assez incroyable. Les transformations sociales amènent des transformations politiques, et inversement. Le conservatisme est composé de personnes qui contestent les évolutions. Ainsi, Edmund Burke, Joseph de Maistre, Louis de Bonald (19) critiquent la Révolution par exemple. Ils critiquent le principe de l'universel, pour eux, la tradition doit prédominer, on critique les droits de l'homme, la révolution industrielle asservit les hommes, ils veulent une famille patriarcale. Ils considèrent que les transformations politiques et industrielles ont fait régresser la société.
[...] Enfin, D est influencé par la dimension morale de son œuvre. IV. L'ethnologie A. Marcel Mauss : « l'ethnologue en chambre » On l'appelle ainsi, car il n'est pas allé sur le terrain. Né en 1872, c'est le neveu de Durkheim. Marcel Mauss va créer l'institut français de sociologie et va promouvoir les travaux des sociologues. L'Ethnologie est l'observation et étude des pratiques culturelles et sociales des sociétés primitives, afin de mettre à jour ce qui constitue la civilisation. L'anthropologie apparait au XIXe siècle, dans une vision raciale de la société. [...]
[...] Boudon va alors être considéré comme « droitier » par les autres sociologues. Pour Boudon, Bourdieu ne considère les individus que comme des marionnettes. Pour Bourdieu, les contraintes sociales sont très fortes. B. Pierre Bourdieu Pierre Bourdieu vient d'une famille modeste des Pyrénées, d'origine paysanne. Il va connaitre une ascension scolaire, en intégrant Normal Sup et en devenant prof de philo. Il va s'imposer comme le sociologue français majeur des années 80, reconnu mondialement L'Habitus L'Habitus est « une machine transformatrice qui fait que nous reproduisons les conditions sociales dont nous héritons, mais de manière relativement imprévisible ». [...]
[...] C'est dans le cadre de ce voyage qu'il commence à développer un travail d'étude autour des transformations politiques et sociales des USA. Il publie en 1835 « De la démocratie en Amérique », dans lequel il s'interroge sur la démocratie américaine. C'est un précurseur en la matière. Il se prononce contre l'esclavage, fait des études sur les prisons aux USA. Quand Napoléon III en 1851 fait son coup d'État, de Tocqueville est écarté, et continue son travail de comparaison. Il compare les phénomènes sociaux dans les pays qu'il traverse. [...]
[...] C'est la cartographie électorale. On va remarquer qu'il y a une inégale distribution des votes sur le territoire. On a une superposition des comportements électoraux avec des contextes politiques locaux. On a une vision collective du vote. La première grande étude de géographie électorale a lieu en France à la fin du 19e, par André Siegfried. Il décide de faire une étude de toutes les élections municipales entre 1871 et 1910 dans la région du Grand Ouest. Il constate qu'il y a une distribution inégale des votes. [...]
[...] Les inégalités sociales A. Raymond Boudon Raymond Boudon est français, élève à Normal Sup, puis à l'Université de Columbia de New York. Il s'intéresse à la concordance entre statistiques et réalité sociale. Il publie « L'inégalité des chances » en 1973. Dans cet ouvrage, il va développer l'individualisme méthodologique L'individualisme méthodologique Pour Boudon, il faut replacer l'individu au centre de l'analyse méthodologique. C'est la seule réalité qui est observable. L'individualisme méthodologique consiste à étudier un phénomène social selon le comportement, les désirs, les croyances des individus. [...]
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