Interactionnisme, Simmel
L'interactionnisme est une méthode sociologique et une conception des relations entre les individus et la société. Méthode d'observation et biographique : Histoire de vie.
Sociologie Américaine : Inauguration d'un nouvel outil d'investigation. Idée d'entretien directif ou pas. Une donnée aussi valable, valide, scientifique que les statistiques ou les questionnaires. C'est une méthode différente de Durkheim : Chez lui l'individu est traversé par des forces sociales qui lui sont extérieures : La société est tout, l'individu est tout. L'interactionnisme est différent de Durkheim. Cette tradition part de Weber à la base. La tradition Française est Durkheimienne, ce n'est que dans les années 90/00 qu'elle s'élève. L'individu est l'atome de la sociologie(Weber).
Des philosophes (John Dewey-Robert Mead) vont s'y intéresser. Au départ, le principe est que l'individu peut agir sur l'environnement et cet environnement peut être instable : Idée de l'incertitude fondamentale de l'humanité. Qui sommes nous, où allons nous ? Idée d'une interaction entre l'individu et la société. Idée d'une co-construction. Remaniement identitaire dans l'existence. Identité fluctuante tout au long de la vie : conception de l'individu.
Analyse sociologique : Montrer les contraintes sociales qui vont peser sur des acteurs incertains. Il s'agira de comprendre ce qui va réduire les opérations de réduction des interactions.
Mais à la fin nous retrouvons des forces sociétales qui nous renvoies à Durkheim. Mais c'est un changement de perspective ou nous observons un aboutissement, une construction et non un point de départ. Nous avons une subjectivité complexe : lois sociales. C'est une méthode inductive qui est différente de la déduction. Ne part donc pas d'hypothèse…avec des preuves...
Ici, nous partons de la matière chaotique des individus pour en tirer des conclusions structurelles. Ce ne sont pas des sociologues individualistes.
Par contre, ils cherchent à travers les individus des principes structurels. Ils font de l'individu une voix d'accès au social.
[...] Sachant qu'il n'existe pas de forme pure. Pour lui forme = domination, conflit, secret, subordination Et il veut montrer que toutes ces formes peuvent se voir chez des criminels ou alors dans un Etat. Il va beaucoup penser à l'analyse comparative de série d'interactions a priori distinctes. Par ailleurs, les écrits de Simmel nous donnent tout de suite La forme du conflit. Le conflit : chapitre 4 de son ouvrage sociologie Il essaie de trouver l' âme ce qui caractérise les liens sociaux. [...]
[...] Secret comme forme et relation soi-même) des sociétés humaines. Les sociétés secrètes. C'est une forme d'association qui a un but précis, spécialisé, partiel. Les membres d'une société secrète y sont volontairement. La société secrète fait du secret quelque chose d'univoque. Le secret est le but poursuivi. Et ici, Simmel le voit comme une chose négative, but précis, partiel. Secret isolé (forme simple.) Maintenir le secret. Nous ne sommes pas citoyens, mais un membre. C'est une démarche d'appartenance volontaire qui crée un inclus et un exclu. [...]
[...] Les sociétés ne peuvent pas se passer du secret, mais la vie moderne fait du secret quelque chose de plus sacré : la vie privé. Plus la démocratie va chercher de la transparence publique, plus elle va revendiquer une intimité propre. Secret et transparence s'équilibre. Indispensable aux relations sociales. Autrui n'est jamais transparent. La parfaite transparence comme l'absence de conflit = mort. Le droit au secret maintient les relations sociales. La volonté de connaissance totale = despotisme. Le droit au secret est une condition de la vie sociale. [...]
[...] Ce qui organise la ville c'est l'antagonisme dissimulé. La ville n'est pas une désocialisation, mais c'est une forme élémentaire de socialisation. A travers cette définition latente, il montre comment les relations les plus microscopiques créer un lien social. Une interaction peut être le fait de ne pas entrer en interaction : c'est du sens pratique. Ce ne sont pas tout le temps des conflits ouverts. Simmel tire des conclusions politiques : le conflit est l'un des signes de la vitalité d'une démocratie auquelle il oppose la tyrannie qui veut supprimer le conflit. [...]
[...] Tentation d'anarchie. Est-ce que les sociétés secrètes ne seraient pas une société en miniature, soit une exagération du monde normal ? La société générale serait-elle une société secrète ? Simmel répond oui et non. C'est très distinct parce que la société secrète a un but uni alors que la société en général en poursuit plusieurs. Les sociétés vivent paradoxalement, elles s'opposent à la société. Il y a la recherche d'une autre logique. Cela concerne des choses qui ne sont pas encore légitimes. [...]
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