L'interaction c'est une action réciproque au sens large qui suppose que l'on agit toujours comme si on était sous le regard d'autrui et une intervention d'autrui possible. Cela implique un ajustement réciproque. Les pôles de l'interaction vont devoir s'accommoder l'un à l'autre. L'interaction peut aussi impliquer l'évitement de l'interaction, et n'implique pas nécessairement l'échange verbal et physique. Ces interactions sociales sont très formalisées. Les échanges se font entre paire ou avec des supérieurs ou avec des subordonnés. Chacun doit remplir un rôle. Elle est formalisée c'est a dire ritualisée. Les interactions sont infinies, mais on en fait un usage très rituel. On ramène une interaction inconnue à une interaction plus connue. Faire une étude des interactions c'est faire une étude à la fois micro sociologique c'est-à-dire que ce sont les circonstances immédiates de l'interaction. C'est aussi ce que l'on appelle la sociologie des relations quotidiennes, ordinaires, mineures. Mais c'est aussi travailler sur la dimension macro sociologique c'est-à-dire toutes les contraintes organisationnelles qui font que l'interaction est possible. Ces contraintes dépendent du milieu observé, d'une époque précise. Le niveau micro et macro sociologique sont, à la foi prévisible, car il y a beaucoup de routine, mais c'est en même temps assez incertain. Il y a des interactions qui vont échapper au rituel. L'entretien socio est une interaction.
[...] Ce qui est paradoxal c'est que lorsque que l'on réussi a interroger un dominant, c'est plu facile. Les échelons intermédiaires sont parfois plus difficiles à approcher que les hauts de l'échelle. Un cadre spatial et physique imposant. Les métiers prestigieux se trouvent dans des locaux prestigieux c'est-à-dire dans des grands bureaux, des salles de réunion design. Il y a un décor un décorum. L'espace de travail devient un outil de soumission. C'est un lieu qu'il va falloir décrire. Certains dominants vont recevoir à domicile. [...]
[...] Les classes sociales adorent se classer. C'est un phénomène d'étiquetage qui traduit des positions de pouvoir. La lutte entre groupes socio c'est une lutte sur les classifications. Il s'agit de faire reconnaître aux autres que sa classification est la bonne. Le sociologue ne doit faire violence aux enquêtés. Cependant, il faut détecter les indices. Il faut partir de ces indices. [...]
[...] C'est une population ou le corps est un enjeu. Pour eux il y a une vision du monde en deux : les forts et les faibles. L'intellectuel est faible physiquement. Pour une femme c'est plus facile, car on est excusé de ne pas faire certaines pratiques. Dans tous les cas de figure, on est face à des portes-parole qui vont se démarquer de leur milieu social. Souvent ces portes-parole peuvent être des dirigeants d'association ou le beau parleur d'un groupe et parfois ils ne sont pas représentatifs de leur milieu social. [...]
[...] La domination peut s'exercer aussi à travers une réponse polie, mais extrêmement brève et succincte. C'est une manière de dire que l'enquête ne les intéresse pas. Parfois les entretiens font la promotion de leur institution. Il y a des entretiens qui peuvent être très généraux difficultés : Les imposants, on n'arrive pas à les faire parler d'éléments biographiques qui sont considérés ne pas intéresser le sociologue. Il est difficile de leur faire parler de leur travail concrètement. Car ce sont des réalités plus triviales, plus terre-à-terre. [...]
[...] L'interaction enquêté/ enquêteur lors d'un entretien. Classe populaire/ bourgeoise. L'interaction c'est une action réciproque au sens large qui suppose que l'on agit toujours comme si on était sous le regard d'autrui et une intervention d'autrui possible. Cela implique un ajustement réciproque. Les pôles de l'interaction vont devoir s'accommoder l'un à l'autre. L'interaction peut aussi impliquer l'évitement de l'interaction, et n'implique pas nécessairement l'échange verbal et physique. Ces interactions sociales sont très formalisées. Les échanges se font entre paire ou avec des supérieurs ou avec des subordonnés. [...]
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