Plusieurs religions cohabitent au Vietnam, mais c'est principalement le bouddhisme qui est pratiqué (environ 60% de la population vietnamienne). Son introduction date du 2e siècle et son expansion s'est faîte entre le 3e et le 4e siècle. Le bouddhisme vietnamien ressemble de très près à celui de la Chine dont il est originaire, pour l'essentiel. Le lieu de culte est ce qui s'appelle la pagode : c'est un lieu ouvert ou quiconque, bouddhiste ou non, peut se rendre pour y faire des offrandes, se recueillir, méditer, lire, étudier, rencontrer un bonze (homme de culte).
[...] (Nhan ans, d'origine vietnamienne) Le retour au pays Il est également important de noter que les relations aux pays d'origine et d'accueil ne sont pas les mêmes selon que la personne soit de la première ou deuxième génération ; Ainsi, étant donné que les parents, c'est à dire la première génération, ont vécu au Vietnam, ils souhaiteraient également, si la situation économique et politique le permettait, retourner dans leurs pays d'origine. Cependant les choses ne sont pas aussi faciles pour leurs enfants. En effet, pour la deuxième génération, le plus souvent la France n'est pas pour eux un simple pays d'accueil ; c'est bien plus que cela : C'est leur pays d'origine. Le retour dans le pays des parents serait alors vécu comme une immigration et non comme un retour. [...]
[...] Cette solidarité peut se voir à différents niveaux. Tout d'abord, la solidarité familiale permet d'éviter au maximum que l'enfant soit rejeter par le cercle familial, ainsi que par la communauté. De même elle permet une grande entraide entre les membres de la famille au niveau domestique par exemple ; cela peut passer par la garde des enfants par les grands- parents ou encore la mobilisation de la famille pour des travaux . Enfin cette solidarité est également financière : les parents n'hésitent pas à faire des sacrifices financiers, pour leurs enfants pour financer leurs études par exemple. [...]
[...] Les plus jeunes sont poussés pour les parents, pour qui le bouddhisme est très important, ils sont les gardiens des traditions, et ce rôle est encore plus pris à cœur par les parents dans le pays d'accueil. En effet les parents souhaitent garder leurs identité, mais surtout ils veulent éviter que leurs enfants oublient leur culture et leur religion maternelle. On note que c'est surtout la femme ou plutôt la mère, la grande gardienne des traditions dans la culture vietnamienne. [...]
[...] Le mot communauté n'a aujourd'hui aucun sens et n'est porteur d'aucune réalité. C'est là toute la différence avec la Grande Bretagne ;en effet dans ce pays les communauté sont aujourd'hui intégré et reconnus car représenté et structuré. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui en France. Cependant au Vietnam le lien communautaire est très fort, et très important. C'est la raison pour laquelle les personnes de la première génération ont ce besoin de se retrouver entre vietnamiens cela leur permet de continuer à vivre avec leurs cultures, à la partager. [...]
[...] Ils ne peuvent donc pas socialiser leurs enfants selon des normes et valeurs française puisqu'ils ne les connaissent pas et connaissent donc encore moins leur signification. Par conséquent ils tentent d'élever leurs enfants comme il l'aurait fait au Vietnam, c'est à dire en gardant cette même identité culturelle, nationale, religieuse mais aussi éducative. L'éducation des parents est basé sur l'intériorisation des valeurs et de la morale confucéenne. La morale confucéenne est un mode de vie basé sur des règles auxquelles les Vietnamiens sont très attachés. C'est avant tout le respect de l'autorité et de la hiérarchie. [...]
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