Analyse du lien social dans une société ainsi que des raisons de l'exclusion sociale.
[...] Le contrôle social dans les sociétés modernes est généralement un contrôle social formel qui repose sur des institutions. La déviance est aussi le résultat de la frustration qu'engendre la société de consommation (VOIR TP B - La montée de l'individualisme Dans des sociétés à solidarité organique, l'individu s'affirme comme source autonome de penser et d'agir. Individualisme au sens sociologique : c'est l'autonomie de l'individu par rapport au groupe et à la société. Durkheim avait fait remarquer que dans les sociétés modernes, l'individus se libérait de tous les carcans qui l'enfermait (famille, églises, ) . [...]
[...] On va distinguer des groupes primaires, c'est-à-dire ceux qui se compose naturellement (famille, camarades, voisinages, ami, ) et des groupes intermédiaires (ou secondaires) qui reposent sur une base plus utilitaire (associations, syndicats, églises, Cette distinction n'est pas toujours aisée. L'apartenance à ses groupes est facteur d'intégration car il participe à la socialisation des individus car ils sont générateurs de solidarité, car il exerce aussi un certain contrôle social contribuant à éviter la déviance. D'où aussi leur rôle contraignant. La société contemporaine destabilise ces groupes (individualisme qui augmente). Cette évolution qui peut apparaître libératrice pour l'individu mais aussi dangereuse pour lui et la collectivité. Ainsi Durkheim, à son époque, constatait cette destabilisation conduisant aux risques d'anomie. [...]
[...] De plus, elles produisent de la solidarité. Comme la société n'est pas figée, nous verrons que le rôle intégrateur de certaines instances peut s'affaiblir ou à l'inverse se renforcer. L'affaiblissement du rôle intégrateur de certaine instance conduit au développement de l'exclusion (processus autour duquel un individu, un groupe est rejeté de la société). Dès lors, la cohésion sociale est remise en cause, on parlera de rupture du lien social fracture sociale Si l'exclusion affaiblit la cohésion sociale, la montée de l'individualisme est aussi porteuse de danger. [...]
[...] De nos jours l'école est déstabilisé par la massification de l'enseignement et l'allongement de la scolarité : tout le monde entre au collège, veux poursuivre les études, d'autant plus que le diplôme est nécessaire pour rentrer sur le marché du travail. Dès lors la sélection se fait au sein de l'école, faisant apparaître l'échec scolaire, la réorientation. Cette école apparaît comme productrice d'inégalité, comme incapable d'assurer l'égalité des chances Elle génère de la frustration. IV - La cohésion sociale menacée A - De la pauvreté à l'exclusion 8. Qu'est-ce que la pauvreté ? conceptions) - la pauvreté absolue : elle concerne ceux qui ne peuvent obtenir les biens essentiels à leur entretien physique. [...]
[...] Ainsi en France, il suffirait de placer le seuil de pauvreté en dessous de 60% du revenu médian pour que le nombre de personne double. Il occulte le fait que la pauvreté n'est pas universelle, qu'elle prend des formes différentes selon les sociétés, conduisant à une exclusion plus ou moins forte : - le vécu n'est pas le même dans une région où il y a beaucoup de pauvres etdans une région ou il y en a peu. - le vécu n'est pas le même suivant le degré d'intensité des liens sociaux, ainsi les solidarités familiales, de voisinages peuveent faire en sorte que la pauvreté ne conduise pas à une exclusion sociale - le vécu de la pauvreté n'est pas le même suivant les système de protection sociale et d'assistance 10. [...]
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