La notion de stratification sociale renvoie à une vision de la société établie par Marx Webber. Pour Webber, la société est un agglomérat d'individus situés sur un continuum. Selon cette vision les individus ont du mal à se distinguer les uns des autres parce que la hiérarchie sociale est multiforme. On peut être à différents niveaux de hiérarchie selon l'ordre économique, social, ou politique.
Pour étudier la société, on va créer des groupes sociaux, c'est-à-dire qu'on va regrouper des individus présentant des caractéristiques et des pratiques communes. L'objectif est d'avoir des groupes homogènes socialement (...)
[...] On peut constater qu'il existe un phénomène cumulatif des inégalités, on dit qu'elles font système, c'est-à-dire quelles s'entraînent les unes les autres. Ce sont toujours les mêmes qui sont avantagés et toujours les mêmes qui sont désavantagés. Dynamique des inégalités et stratification sociale Les inégalités peuvent augmenter ou baisser et on va tenter de voir les conséquences que ça peut avoir sur la structure sociale .1) réduction des inégalités et moyennisation de la société Pour Tocqueville, toute société démocratique va faire disparaître les distinctions héréditaires et rendent les individus socialement égaux. [...]
[...] Dans la sphère publique, on souhaite considérer les citoyens égaux sans appartenance spécifique. Il y a aussi des tendances à repenser le service public qui ne devrait plus être destiné à tout le monde mais seulement à quelques individus. Certains proposent que la sécurité sociale ne s'occupe que des maladies graves et les autres maladies pour les établissements privés. Il y a aussi des aides publics qui bénéficient aux plus défavorisés et qu'on voudrait retirer (aide au logement étudiant). Par exemple, en Suède, les contraventions sont annexées sur le revenu. [...]
[...] Donc cette redistribution verticale par l'intermédiaire de la consommation permet de relancer la croissance. Les inégalités sociales affectent la qualité de la main d'œuvre et donc sa productivité soit parce que les inégalités sont porteuses d'anomie et qu'elles déstabilisent les individus (chômeurs, précaires) ; mais elles empêchent à certains individus d'accéder à certains biens de bases (ex : accès à la santé, à l'éducation). Les inégalités lorsqu'elles sont trop vives, sont porteuses de tensions qui engendrent des contestations qui nuisent à la santé de l'économie ) Inégalités et démocratie 3.2 .1) L'idéal égalitaire Les démocraties sont construites sur les principes de la citoyenneté. [...]
[...] Au final, le débat sur les inégalités évoluent. Aujourd'hui, dans notre pays l'égalité des droits est réaffirmée, l'égalité des chances se développe mais l'égalité des situations est mise à mal. Aujourd'hui, on juge les inégalités sur un principe de légitimité qui pose la question sur le traitement des inégalités (ex : faut-il soigner un fumeur atteint d'un cancer du poumon ) Vers une nouvelle justice sociale ? 3.3 .1) Une analyse libérale L'un des représentants est Hayek. Pour lui, il ne faut pas lutter contre les inégalités. [...]
[...] Les résultats scolaires ou l'ambition de certains élèves provient directement de l'attitude des parents. Cette mobilité sociale ascendante qui est recherché n'est pas forcément toujours bien vécue. On quitte un groupe pour un autre afin d'améliorer son niveau de vie mais cette mobilité n'est pas forcément accepter par le groupe d'origine par rapport au groupe de référence. Pour Hoggart dans la culture du pauvre ceux qui ont connaissent une mobilité sociale ascendante donne l'impression de trahir les leurs. Mais il y a aussi des difficultés d'intégration au groupe de référence qui se voit par le mauvais goût nouveau riche, parvenu .3) Le rôle de l'école On a la même problématique qu'avec la famille, un rôle ambigu qui permet la mobilité mais qui tend à la reproduction sociale. [...]
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