En France, le salaire moyen est d'environ 1 800 euros. Pour les professions intermédiaires, la moyenne se situe plutôt entre 1 500 et 2 000 euros. Tandis qu'on observe des extrêmes entre le salaire moyen de la catégorie « employés et ouvriers » qui est inférieur à 1 500 euros, et celui des cadres supérieur à 1 800 euros.
Très grandes inégalités entre CSP (...)
[...] Au niveau du sexe : l'écart homme/femme : Généralement, les femmes gagnent moins que les hommes à poste, diplôme égaux. Depuis les années 70, cet écart baisse mais plus les salaires sont élevés, plus l'écart se creuse (exemple pour les cadres). Emerge alors le concept de plafond de verre : il semble que femmes peuvent aller partout, c'est-à-dire qu'elles peuvent occuper tous les postes et toutes les fonctions mais qu'elles ne le font pas. On trouve moins de femmes dans des postes de direction, de management, d'encadrement par exemple ; mais beaucoup plus dans les ressources humaines ou le marketing. [...]
[...] Les français sont tous très sensibles à l'égalité (devise), nous avons le sentiment culturel d'une société égalitaire, ce qui explique notre sensibilité aux injustices. B / La structure sociale et son évolution 1 / La réalité de classe sociale MARX : Le concept de classe sociale de MARX est basée sur le fondement que les rapports de production donnent des rapports sociaux. Ainsi le capital possédé par les bourgeois est plus fort que le travail possédé par le prolétariat. Le prolétariat ne détient que sa force de travail pour survivre et il est donc obligé de la vendre aux bourgeois. [...]
[...] II / La mobilité sociale : enjeux et déterminants A / Les tables de mobilité Définition Mobilité ascendante : passage dans une catégorie sociale supérieure Définition Mobilité descendante : passage dans une catégorie sociale inférieure. Définition Mobilité intergénérationnelle : passage d'une génération à l'autre Définition Mobilité intragénérationnelle : passage au cours d'une vie d'un même individu. Fonctionnement : on prend un échantillon de la population à qui on demande leur profession et celle de leur père au même âge. On obtient 2 tables : - table des origines/ de recrutement : d'où viennent les fils ? - table des destinées : que deviennent les fils ? [...]
[...] Ce paradoxe stipule que le diplôme ne garantit pas forcément une position sociale plus élevée ni une meilleure réussite sociale. Les recherches de Thélot ont révélées que pour une grande majorité, la méritocratie ne fonctionne pas et que d'une génération à l'autre il y a dévalorisation du diplôme et on obtient moins avec qu'avant. Le niveau de connaissances est plus élevé, le diplôme aussi mais il ne sert pas. Le nombre de diplômés devient peu à peu supérieur au nombre de postes. [...]
[...] Il faut prendre en compte les choix rationnels des acteurs (calcul coût/avantages) et le facteur psychique. L'école n'est pas responsable des inégalités BOURDON a une logique d'individualisme méthodologique : partir des individus, des acteurs (c'est-à-dire : les individus par leurs choix créent des situations dont ils st responsables) Pierre BOURDIEU la reproduction : Pour lui le système scolaire est responsable car il favorise les différences de reproduction social (déterminisme social) à cause du capital culturel et de l'habitus. capital culturel : ensemble des ressources culturelles, symboliques, manières de penser, d'agir et instrument de connaissances et d'expression (accès aux livres, à l'écrit, titres, diplômes : capital symbolique, récompense du mérite). [...]
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