sociologie, inégalités scolaires, formation
À première vue, on peut penser que dans le système scolaire tel que le nôtre qui est un système centralisé (= tout est géré par l'État) la question de la diversité des parcours ne se pose pas. En effet, celle-ci ne s'est pas posée jusqu'à une époque récente. Depuis environ 20 ans, les sociologues se penchent sur le sujet. On s'est aperçu que les élèves tous autant qu'ils sont pouvaient rencontrer, mettre en oeuvre des contextes de formation extrêmement différents selon plusieurs facteurs.
[...] Les grands lycées parisiens sont les meilleurs établissements producteurs d'excellence. Cependant, il apparaît clairement que les élèves des milieux populaires allant dans le privé bénéficient d'une progression supérieure à celle qu'ils auraient acquise dans le public. c. Des contextes géographiques différents : L'organisation de la scolarisation est différente sur l'ensemble du territoire. Au début du 19°siècle, c'est la France du Nord et plus précisément la France au nord de la Loire qui était la mieux scolarisée. Aujourd'hui, cette tendance s'inverse. [...]
[...] Ils ont essayé d'étudier les incidences de la diversité des établissements sur les carrières. Anita Grisay : les collèges sont fortement inégaux dans leur capacité à faire progresser scolairement les élèves. Qu'est-ce qui peut caractériser ses collèges ? Les conditions matérielles du travail : elles n'ont aucune influence sur la progression de l'élève. Le nombre d'élèves par classe : en dessous d'un certain seuil (25 en primaire et 30 au collège) cela a des effets négatifs sur la scolarité des élèves surtout ceux des milieux défavorisés. [...]
[...] François Dubet a étudié le fonctionnement des lycées et des collèges. Il a décelé 2 configurations extrêmes. L'établissement d'excellence : c'est l'archétype du grand lycée parisien l'on y trouve beaucoup de contournement de la carte scolaire il reçoit un public sélectionné (de par la forte demande) ; il joue donc sur la carte du clientélisme le niveau scolaire est élevé, il y a une valorisation de l'excellence à tous les niveaux : - chef d'établissement - enseignants - élèves (parce qu'ils ont intégré l'obligation d'excellence) cela peut engendrer des dépressions et des suicides il y a une relation duelle entre les maîtres et les élèves règne un fort individualisme Les familles sont excessivement présentes, voire intrusives. [...]
[...] Le concept de climat : Il se définit comme la résultante des normes et des attitudes majoritaires chez les élèves. Ce sont les pratiques pédagogiques et les modes de fonctionnement qui vont être différents selon le public accueilli. Quelles sont les caractéristiques des établissements qui produisent de la réussite ? Des équipements pédagogiques stables des contacts fréquents entre enseignants et autour des pratiques pédagogiques une forte cohérence des valeurs et des objectifs un leadership marqué par le chef d'établissement un haut degré d'attente et d'exigence des professeurs une maximisation des temps consacrés aux apprentissages et aux apprentissages scolaires. [...]
[...] Les écoles n'ont pas toutes le même public : les enfants des milieux populaires vont varier entre 10% et 80% selon les collèges. Il y a donc la une grande diversité. L'on créer de véritables ghettos scolaires pour échapper à la diversité scolaire. Et globalement, l'on constate que le niveau reste plus faible dans les collèges à dominante populaire. Les établissements scolaires ont des secteurs de recrutements. Les zones géographiques de recrutement ne sont pas les mêmes. Par conséquent le public est très différent selon ces zones (jusqu'à l'université). Les filières sont en effet plus ou moins prestigieuses selon l'université. [...]
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