Une étude longitudinale, c'est-à-dire faite à plusieurs reprises au cours du temps, a été menée par Katz et Braly en 1951. Ils se sont référés à une étude menée en 1930. Cette étude porte sur les stéréotypes des noirs et des juifs.
En 1930, les noirs sont catégorisés à 84% comme paresseux et les juifs sont catégorisés à 79% comme rusés. En 1951, les noirs sont catégorisés à 31% comme paresseux et les juifs sont catégorisés à 47% comme rusés. Il y a un facteur important : celui de la seconde guerre mondiale.
Selon la théorie du label [« labelling theory »], on finit par devenir ce qu'on nous dit que nous sommes [conformisme].
Les fonctions de la stéréotypie :
- Elle a pour fonction de simplifier notre environnement social en étiquetant les autres pour les différencier de nous-même. Cette simplification permet de traiter plus facilement et plus rapidement la quantité d'information dont nous disposons concernant les différents groupes auxquels nous avons à faire.
- Elle a aussi pour fonction d'orienter nos conduites. En cataloguant les autres, on les maîtrise mieux et on sait comment se comporter par rapport à eux. On s'attend à certains comportements de leur part.
[...] En cataloguant les autres, on les maîtrise mieux et on sait comment se comporter par rapport à eux. On s'attend à certains comportements de leur part. II. Les situations qui augmentent ou diminuent la stéréotypie a. Les situations de compétition et de rivalité Elles vont rendre saillantes les catégorisations inter catégorielles. Les situations de rivalité accentuent la stéréotypie et ces situations d'hostilité, de compétition, sont à l'origine vraisemblablement de la création des stéréotypes. En 1979, deux études ont été menées par Shérif, un chercheur américain d'origine turque. [...]
[...] On va plus facilement évaluer favorablement son propre groupe que les autres groupes. Ce biais de favoritisme intragroupe servirait à renforcer notre propre force à travers notre groupe d'appartenance. IV. Processus d'individuation et de désindividuation L'individuation c'est le fait de percevoir quelqu'un à travers des caractéristiques individuelles. La désindividuation c'est le contraire. On va enlever à quelqu'un ses caractéristiques individuelles en tant qu'être humain en le percevant uniquement à travers ses caractéristiques collectives. La désindividuation va de paire avec la discrimination envers les autres groupes et les membres des autres groupes. [...]
[...] L'étude porte sur 2 groupes. Si on utilise la catégorisation par couleur, alors les stéréotypes masculins et féminins négatifs s'atténuent. Une étude a été menée par Park et Rothbart en 1982. Quand on demande aux gens de décrire les hommes qui ont un diplôme en accord avec leur sexe, c'est-à-dire diplôme en physique, alors on assiste à l'apparition de stéréotypes propres aux hommes. Quand on présente un homme diplômé en danse, alors sa description sera plus complexe et moins stéréotypée. [...]
[...] L'identité positive sociale va être basée sur les comparaisons favorables que l'on fait entre notre groupe d'appartenance et certains autres groupes. Quand l'identité sociale est insatisfaisante, les individus vont tenter de quitter leur groupe pour un rejoindre un de plus positif, ou vont essayer de rendre leur groupe d'appartenance plus positif. Deux processus vont intervenir dans le processus évaluatif : la comparaison sociale et la catégorisation sociale. _ La catégorisation sociale : processus de psychologie générale qui consiste à ordonner la réalité (objets, humains ) en catégories. [...]
[...] Ils sont révélateurs des relations hostiles ou amicales qui peuvent relier les groupes entre eux. Il y a une grande stabilité des stéréotypes, ils ne disparaissent que très rarement. Une étude longitudinale, c'est-à-dire faite à plusieurs reprises au cours du temps, a été menée par Katz et Braly en 1951. Ils se sont référés à une étude menée en 1930. Cette étude porte sur les stéréotypes des noirs et des juifs. En 1930, les noirs sont catégorisés à 84% comme paresseux et les juifs sont catégorisés à 79% comme rusés. [...]
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