Sous l'Ancien Régime, l'identité des sexes n'a aucun sens, exception faite pour la détermination de l'électorat. La Révolution française a modifié profondément les rapports entre les sexes : le divorce est facilité, et l'égalité des enfants illégitimes est affirmée. Louis-Michel Lepeltier, rédigea en 1793 un plan d'organisation de l'Éducation Nationale révolutionnaire, qui reprend en partie les propositions faites par les sociétés antiques, et plus particulièrement, par Platon.
Napoléon rédige le Code civil (1804) qui est en retrait avec les idées révolutionnaires. Toutefois, il apporte des changements, dont la possibilité du divorce. La femme n'a pas la capacité civile, elle se trouve sous le règne de l'autorité patriarcale, qui dispose de tous les droits sur les enfants et sur sa femme. Il n'y a pas d'égalité entre les enfants naturels et légitimes (...)
[...] Si ses revenus sont faibles, les aides compenseront la perte. En revanche, ce ne sera pas le cas si ses revenus étaient élevés. b. L'effet du revenu Il y a une multiplication des aides qui permettent d'encourager la politique nataliste, et il y a un soutien aux femmes travaillant dans les crèches et en tant que nourrice agréée. Il serait judicieux de réserver les aides à partir du troisième enfant, car si les aides sont disponibles dès le premier, ça n'encouragera pas le couple à en avoir d'autre. [...]
[...] La femme n'a pas la capacité civile, elle se trouve sous le règne de l'autorité patriarcale, qui dispose de tous les droits sur les enfants et sur sa femme. Il n'y a pas d'égalité entre les enfants naturels et légitimes. Jusqu'en 1944, où Charles de Gaulle instaure le droit de vote pour les femmes, il n'y a pas de réelle évolution. Ce droit est réaffirmé dans la constitution de 1946. Dans les années 1960, les femmes revendiquent leur intégration dans la vie professionnelle et sociale. [...]
[...] Le législateur accorde de l'intérêt à cette théorie, et la soutient avec des lois de pratique sociale (ex : le travail de nuit des femmes). L'irréductibilité des sexes encourage un cloisonnement des individus sur le plan intérieur et crée l'idée du havre de paix. Mais il semble que l'idée de l'individu comme mélange de féminin et de masculin est mal appropriée, puisqu'elle ne permet pas l'utilisation de la distinction précédente, à savoir la nature et la culture. c. L'émergence de la notion de genre Les féministes américaines dans années 1990 considéraient que la notion de genre permettait de dépasser les contradictions sur les sexes. [...]
[...] Vers un consensus sur l'identité des sexes a. L'opposition entre nature féminité et culture masculinité Traditionnellement, la culture possède deux dimensions : une féminine, et une masculine. La dimension féminine serait tout ce qui touche à l'esthétisme, à la socialisation et à la créativité. Mais cette conception présente trop d'équivocité. En effet, dans une telle conception, il apparaît que la technique serait affectée d'une dimension masculine. Or, la technique a développé des appareils ménagers, des moyens de contraceptions et de contra-gestion. [...]
[...] L'insertion des hommes et des femmes dans la société civile a. Les femmes dans la société civile Traditionnellement, c'est la femme qui contrôle la descendance, et non pas l'homme. Il y avait donc une présomption qui avait pour effet que l'enfant était présumé être celui du père et de la mère. Mais le développement de la contraception a jeté un premier flou, car le contrôle de la descendance se fait aussi en partie par l'homme. Peut-on faire commerce librement de sa personne ? [...]
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