La société américaine se différencie de celle des autres depuis l'indépendance du pays. Forte immigration, rêve américain, peu d'implication de l'Etat pour une plus grande indépendance des habitants, la société américaine tout au long du 20e siècle a-t-elle été marquée par l'égalité ou au contraire une polarisation aux extrêmes ? Quels sont les modes de pensée de la société américaine ?
[...] La mondialisation a appauvri également la classe moyenne. La traduction spatiale de la société : la ville américaine et les isolats sociaux La juridiction de la ville est très compliquée avec un enchevêtrement d'autorités administratives (gouverneur, maire L'urbanisme est très pragmatique : les paysages de la ville ont évolué en fonction des problèmes à régler (logement, transport, l'automobile a un rôle dans la ville). Il y a une tendance à l'étalement spatial, avec des villes très horizontales dans les banlieues, mais très verticales dans les CBD (city business district). [...]
[...] En 1996 il y a un Workfare avec une réforme des systèmes d'aide sociale et d'indemnité chômage. Il y a un conditionnement de l'assistance publique avec une aide de 60 mois dans une vie, avec une facilitation au maximum à la remise au travail avec des formations. Il y a une dureté sociale dans ce système. Sous Clinton, également la mise en place d'indemnité complémentaire pour les travailleurs ayant un bas salaire. Le système d'indemnisation des frais de santé et de retraite aujourd'hui : Les dépenses de santé représentent une grande part du PIB, environ 15%. [...]
[...] Richard Bernstein écrit en 1994 que le respect excessif à l'égard de la diversité de la communauté aboutissait à un ethnocentrisme, on ne s'intéresse pas assez aux Américains pauvres. Le multiculturalisme à l'honneur dans les années 60 se fatigue. II) Portrait social des USA, une société de classe moyenne ? Une perspective historique Tocqueville, De la Démocratie en Amérique Il s'agit du regard d'un Européen sur le jeune Etat américain, il pensait que la démocratie fonctionnait en Amérique et allait faire évoluer la population vers plus d'égalité. La fluidité sociale est plus marquée qu'en Europe. [...]
[...] Enfin environ 50% des Américains sont assurés par leurs employeurs avec un paquet de soin pris en charge. Retraites : il y a d'abord le système mis en place par Roosevelt par répartition avec un revenu de base d'environ 600$/mois. Puis plans d'épargne par capitalisation (l'entreprise et les salariés cotisent) et fond de pension pour avoir une retraite complémentaire (comme Calpers qui replace les cotisations pour les faire fructifier). Existence de fonds de retraite directement liés à l'entreprise comme GM, mais il y a un risque lorsque l'entreprise fait faillite. [...]
[...] Il y eut un déplacement vers la Sun Belt avec une Rust Belt ayant un fort taux de chômage. Aux USA, la fortune est beaucoup plus mobile avec la culture de la spéculation boursière et le manque de protection sociale. Les divorces, les accidents de la vie coûtent chers. Urbanisation : 4/5e des Américains vivent en ville de la population vit dans des villes de plus de 2 millions d'habitants. La 2e Guerre Mondiale a promu l'Ouest et le Sud du pays, de Seattle à Miami. [...]
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